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INFOGRAPHIE – Sur les douze derniers mois, les prix ont bondi de près de 20% dans un département en surchauffe et reculé de près de 5% dans celui qui baisse le plus.
Por Le Figaro Immobilier
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Si tout le monde s’accorde à reconnaître que le marché immobilier est désormais largement orienté à la baisse, il reste encore ça et là de fortes hausses si l’on prend en compte les douze derniers mois. C’est ainsi que la start-up Ever Invest spécialisée dans l’investissement immobilier a épluché les prix affichés à travers la France pour déterminer le Top 5 des départements à la hausse et à la baisse. Tout en haut, on trouve la Vendée (+18,4%) tirée par les achats de résidences secondaires, suivie par la Manche (+15,2%). Cet autre département maritime présente aussi l’intérêt de ne pas être situé trop loin de la capitale et séduit un nombre grandissant d’urbains à la recherche de qualité de vie. Il faut dire aussi que les autres départements normands ont déjà beaucoup grimpé, suscitant un effet de report.
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Plus surprenant, la Meuse (+16%), le Pas-de-Calais (+14,2%) et l’Ariège (+13,3%) complètent ce classement. Ever Invest explique cette situation par une augmentation des prix demandés par les vendeurs dans certains départements frontaliers. La Meuse bénéficie ainsi du pouvoir d’attraction du Luxembourg voisin tandis que l’Ariège borde l’Espagne et Andorre. Avec le Pas-de-Calais, ces départements présentent également l’intérêt de rester parmi les plus abordables. La start-up relève par ailleurs une envolée spectaculaire du nombre de biens mis en vente sur le marché immobilier landais de +63,8% par rapport au mois d’octobre 2021. «Ce n’est pas surprenant, assure Maxime Guérin, PDG d’Ever Invest. Le Pays basque étant de plus en plus saturé, les acheteurs se tournent naturellement vers le sud des Landes, situé à proximité et qui offre davantage d’opportunités pour un investissement immobilier à l’heure actuelle.»
De leur côté, les principales baisses sont un peu plus attendues et se concentrent autour de la région parisienne. C’est ainsi qu’Ever Invest enregistre le plus fort recul dans les Yvelines (-4,4%) devant Paris (-1,8%). L’Eure (-0,7%) département limitrophe de l’Île-de-France suit la même dynamique et les Hauts-de-Seine (-0,6%) viennent confirmer le ralentissement du marché dans ce secteur. Seul le Cantal (-0,9%) fait office d’intrus dans ce Top 5. «Pour nos investissements locatifs, nous suivons les tendances de fond des dynamiques économiques et démographiques pour identifier le potentiel à long terme des secteurs, explique Maxime Guérin. Nous analysons évidemment les rendements locatifs et l’évolution des prix de mise en vente nous indique l’attitude à adopter vis-à-vis des vendeurs. Dans ces départements à la baisse, les acheteurs ont clairement repris la main. Alors qu’à une époque, les vendeurs pouvaient se permettre de refuser les dossiers avec des clauses suspensives, ils sont désormais très conciliants et nous sommes approchés et prospectés comme jamais par des agences à la recherche d’acheteurs.»
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Services :
Ned Kelly
Le point commun entre la Manche, Vendée, Ariège ? La France d’avant les OQTF.
Dark Philor
La vérité est que la baisse est générale et bien plus forte que 5%. Seul le littoral, et encore, pas partout, est pour l’heure épargné. Mais dans les terres, la chute commence et va s’avérer bientôt vertigineuse, en rapport – et c’est normal – avec la crise à venir. Il n’y a qu’à consulter les notaires et les agents immobiliers honnêtes pour s’en convaincre.
Troll gentil
Un article un peu ridicule qui enfonce une porte ouverte : ça baisse là où c’est déjà cher et ça grimpe là où les prix étaient exceptionnellement bas. Bref ça baisse à Paris et ça monte dans la Creuse. Quel scoop
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