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Le média parrainé par l’État iranien, l’Agence de presse de la République islamique (IRNA), a délaissé la propagande d’État pour se concentrer sur l’icône américaine Britney Spears. Après que Spears a tweeté son soutien aux citoyennes iraniennes qui protestent actuellement contre la police des mœurs du pays, l’IRNA a répliqué sur Twitter en mentionnant la mise sous tutelle de Spears. « La chanteuse américaine Britney Spears a été placée sous la tutelle de son père en 2008 en raison de ses problèmes de santé mentale, a tweeté l’organisation. Cela a permis au père de Britney de contrôler ses finances et même les aspects de sa vie personnelle comme la grossesse, le remariage et les visites à ses fils adolescents. » Le tweet de l’IRNA, et la réponse des médias, s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie permanente visant à noyer le soutien généralisé aux manifestations en Iran.
Les protestations actuelles ont été déclenchée par la mort, en septembre, de Mahsa Amini, une militante de 22 ans. Mahsa Amini avait été arrêtée par la police des mœurs à Téhéran au motif qu’elle n’était pas correctement vêtue du foulard religieux et de la tenue exigés. Elle est morte en garde à vue. À la suite de l’annonce de son arrestation et de son décès, la famille d’Amini s’est exprimée, affirmant que la jeune fille avait été battue à mort par la police. L’IRNA continue de nier cette affirmation et affirme que la jeune fille a eu une crise cardiaque, alors même que la mort d’Amini a suscité les plus grandes manifestations nationales depuis des années.
Au début de l’année, Britney Spears a épousé l’acteur et mannequin irano-américain Sam Asghari. Depuis le début des manifestations, le couple n’a cessé d’exprimer ses convictions politiques, notamment son soutien aux manifestants iraniens. « Moi et mon mari sommes aux côtés du peuple iranien qui se bat pour la liberté », a tweeté Spears dimanche.
 
 
Une publication partagée par Sam Asghari (@samasghari)

L’IRNA semble s’inspirer de la récente popularité des comptes de gouvernement humoristiques. Depuis le début du conflit actuel entre l’Ukraine et la Russie, le compte twitter officiel de l’Ukraine a adopté une approche confortable des réseaux sociaux, en tweetant des mèmes et des réponses entre les vidéos et les articles sérieux concernant le conflit. Et ce n’est pas la première fois que l’IRNA s’oppose au soutien des grands noms aux manifestants. La semaine dernière, l’organisation a publié un mème affirmant que la superstar internationale Shakira ignorait les violences policières à l’encontre des femmes aux États-Unis et en Arabie saoudite, tout en continuant à affirmer qu’Amini est mort d’une crise cardiaque et non de brutalités policières.
Does @shakira know anything about deplorable conditions of women in the US and Saudi Arabia? #MahsaAmini pic.twitter.com/nKdLXSEEfp
— IRNA News Agency (@IrnaEnglish) October 12, 2022

Mais leur tentative de réponse médiatique n’a pas réussi à briser une vague de soutien aux protestations iraniennes. Des stars comme Bella Hadid, Justin Bieber, Olivia Coleman, Angelina Jolie et Jake Paul se sont exprimées sur les récits de brutalité policière contre les manifestantes et ont appelé à une plus grande sensibilisation au mouvement iranien. Et dans le pays, les protestations iraniennes continuent de prendre de l’ampleur. La semaine dernière, des centaines d’enfants ont rejoint les rangs des manifestants et les cris de « Femmes, vie, liberté » ont inspiré des sanctions potentielles de la part de l’Union européenne. Ce qui prouve que, malgré les commentaires lapidaires de l’organisation sur les pop stars, le soutien international et les voix des centaines de milliers de manifestants iraniens continuent de résonner plus fort.
 
CT Jones
Traduit par la rédaction

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John Cale, l’inventif musicien gallois et ancien membre du Velvet Underground, a annoncé son premier album entièrement nouveau en 10 ans, Mercy, qui sortira le 20 janvier 2023 via Double Six/Domino.
L’annonce de l’album s’accompagne d’une nouvelle chanson, « Story of Blood », dans laquelle Natalie Mering de Weyes Blood prête sa voix. Il y a également un clip musical, baigné d’une imagerie spirituelle et religieuse, réalisée par Jethro Waters, lauréat d’un Emmy Award.

Dans une déclaration, Cale a dit qu’il a pensé à Weyes Blood et à la « voix puritaine » de Mering en faisant « Story of Blood » : « Je pensais que si je pouvais la faire venir et chanter avec moi sur la section ‘Swing your soul’, et quelques autres harmonies, ce serait magnifique. Ce que j’ai obtenu d’elle, c’est autre chose ! Une fois que j’ai compris la polyvalence de sa voix, c’est comme si j’avais écrit la chanson en pensant à elle depuis le début. Sa gamme et son approche intrépide de la tonalité ont été une surprise inattendue. Il y a même un petit passage où elle ressemble à s’y méprendre à Nico ».
Weyes Blood n’est qu’un des nombreux artistes remarquables et contemporains avec lesquels Cale a travaillé sur Mercy. L’album comprendra des contributions d’Animal Collective, Sylvan Esso, Paul Halo, Ten Shi, Fat White Family et Actress.
Mercy contient également le titre « Night Crawling », sorti en août dernier. Dans cette chanson, Cale songe à son amitié avec David Bowie, et dans le clip d’animation sorti dans la foulée, les deux musiciens profitent d’une nuit sauvage dans les bars de New York City.
Mercy est le premier album de nouvelles chansons de Cale depuis Shifty Adventures in Nookie Wood, bien qu’il ait sorti beaucoup de musique depuis. En 2016, il a partagé, M: Fans, qui comprenait de nouvelles versions de chansons de son album de 1982, New Society, tandis qu’en 2018, il a composé la musique du film de la cinéaste Patricia Mazuy, Paul Sanchez est revenu !. Et en 2020, Cale a sorti le titre unique « Lazy Day ».
Mercy Track List
1. “Mercy” (feat. Laurel Halo)
2. “Marilyn Monroe’s Legs (Beauty Elsewhere)” (feat. Actress)
3. “Noise of You”
4. “Story of Blood” (feat. Weyes Blood)
5. “Time Stands Still” (feat. Sylvan Esso)
6. “Moonstruck (Nico’s Song)”
7. “Everlasting Days” (feat. Animal Collective)
8. “Night Crawling”
9. “Not the End of the World”
10. “The Legal Status of Ice” (feat. Fat White Family)
11. “I Know You’re Happy” (feat. Tei Shi)
12. “Out Your Window”
 
Jon Blistein
Traduit par la rédaction

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Le groupe de thrash metal américain Megadeth continue de promouvoir son nouvel album, The Sick, The Dying… And The Dead!. Il dévoile ainsi un nouveau single intitulé « Life In Hell ». Son clip, réalisé par Leo Liberti, est disponible via le player ci-dessous :

Ce clip constitue le quatrième chapitre d’une série qui comprend “We’ll Be Back”, “Night Stalkers” et « The Sick, The Dying… And the Dead!« , précédemment révélés. Dave Mustaine, leader de Megadeth, explique l’intrigue : « Ça commence avec ce type qui doit aller travailler à son poste à l’usine militaire. Il est loin de se douter que ces mercenaires sont venus pour le tuer, lui et sa famille. Lorsqu’il le découvre, et il s’en prend à ces gens. Il est avec ses gars de l’armée, et il finit par se battre à mains nues avec ce type qui a une bombe, il risque sa vie, plonge dans l’océan avec elle et meurt. »
Ces morceaux sont présents dans le nouvel album de Megadeth, sorti le 2 septembre. Il s’agit du premier disque à sortir depuis 2011 sans David Ellefson à la basse. Ce dernier est désormais remplacé par James LoMenzo, présent lors des derniers concerts du groupe, notamment au Hellfest. Cependant, les parties studio ont été assurées par Steve DiGiorgio (Testament, Death To All…). Kiko Loureiro (guitare) et Dirk Verbeuren (batterie) sont toujours de la partie.
Rolling Stone a sélectionné cet album en tant que disque de la semaine. Retrouvez notre chronique dans l’hebdo n°89.
The Sick, The Dying… And The Dead! est disponible.
megadeth the sickVoici la tracklist et la pochette :
1. “The Sick, the Dying … and the Dead!”
2. “Life in Hell”
3. “Night Stalkers”
4. “Dogs of Chernobyl”
5. “Sacrifice”
6. “Junkie”
7. “Psychopathy”
8. “Killing Time”
9. “Soldier On!”
10. “Celebutante”
11. “Mission to Mars”
12. “We’ll Be Back”
Mathieu David

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La première partie du Hellfest était caniculaire, la seconde souffle le chaud et le froid en termes de climat. Cela n’empêche cependant pas le gros des festivaliers d’assister aux prestations de leurs groupes favoris, répartis sur quatre journées dantesques, où s’entremêlent têtes d’affiches incontournables et pépites plus confidentielles. Allant du metal pur et dur aux chapelles à la lisière du genre, la programmation de cette seconde édition est riche en surprises et en qualité. Rolling Stone vous présente sa sélection.
L’ouverture de cette seconde édition 2022 se fait avec Phil Campbell & The Bastard Sons. Si la formation a déjà deux albums et un EP à son actif, elle se concentre uniquement sur le répertoire de Motörhead, cérémonie oblige. Le groupe enchaîne donc les classiques, entre « Ace Of Spades », « Born to Raise Hell » et « Overkill », les fans du groupe britannique ont de quoi chanter.
Si le guitariste et ses fils s’en sortent avec les honneurs, on ne peut malheureusement pas en dire autant de Joel Peters, arrivé en début d’année. S’il se montre à l’aise avec la foule, il l’est beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’interpréter les classiques de Motörhead, la faute à un phrasé et une tessiture trop éloignés de ceux de Lemmy Kilmister. Il reste maintenant à voir ce que son chant donne sur les morceaux du groupe.
Setlist :
La der, vraiment la der ? David Coverdale l’affirme sur scène, il s’agit bien de la tournée d’adieu de Whitesnake, après 40 ans de bons et loyaux services. Le légendaire frontman montrait déjà des signes de fatigue vocale depuis quelques années, mais garde une certaine classe en interprétant ses textes tantôt sirupeux, tantôt tendancieux.
S’il est au centre de l’attention, il n’hésite pas à mettre en avant ses musiciens, qui ont chacun droit à leur moment de gloire, entre deux classiques comme « Fool for Your Lovin’ » ou « Crying in the Rain ». Cerise sur le gâteau, le guitar hero américain Steve Vai, qui jouait juste avant les britanniques, s’invite sur le final de « Still of the Night », laissant aux fans du serpent blanc un brin de magie, voire un goût de reviens-y.
Setlist :
Après neuf ans sans Hellfest, il était temps pour les Allemands de revenir en ces terres clissonnaises. Malgré la sortie d’un album des plus marquants en 2021, Helloween joue la carte du classique, en se concentrant sur le diptyque des Keeper of the Seven Keys. A sept sur scène, chacun se renvoie la balle, entre les deux, voire trois chanteurs et les trois guitaristes.
Les surprises ne sont pas oubliées, notamment le medley du début de carrière interprété par un Kai Hansen hargneux et remonté. L’interprétation est exquise, notamment sur l’incroyable « How Many Tears » et le public jubile, aussi bien sur le récent « Best Time » que sur l’indémodable « I Want Out ». On regrettera cependant un son brouillon qui ne rend pas honneur au talent des Allemands et des animations en images de synthèse qui rappellent les heures les plus sombres de la Playstation.
La ferveur reste cependant présente, reste à savoir si elle le sera fin août à l’Olympia (Paris) et au Transbordeur (Lyon)
Setlist :

Les citrouilles rangées, il est temps pour les Allemands de sortir leurs dards pour une heure et demie de hard rock venimeux. Avec un set similaire au reste de la tournée européenne, Scorpions déroulent un set maîtrisé, avec doigté et savoir-faire. Le chanteur Klaus Meine fait peur sur les titres d’entrée « Gas in the Tank » et « Make It Real », mais révèle dès « The Zoo » l’étendue de son talent et fera même des merveilles sur les douceurs telles que « Send Me an Angel » et « Wind of Change ».
Le reste du set s’enchaine sans accroc, avec des nouveautés comme Peacemaker et des classiques comme Blackout. La fin de set est marquée par la présence de Phil Campbell sur « Rock You Like a Hurricane », suivi par un hommage à Lemmy Kilmister. En effet, Mikkey Dee (ancien batteur de Motörhead et actuel batteur de Scorpions) et son ancien acolyte Phil Campbell partagent sur scène des anecdotes sur leur défunt bassiste et chanteur, avant de se recueillir sur la nouvelle statue à son effigie et lui porter un toast. Une fin de set riche en émotions.
Setlist :
Changement d’ambiance pour la conclusion de ce jeudi, avec une tente baignée dans les ambiances orientalisantes de Therion, pionnier du metal symphonique. Si le groupe s’attarde sur Leviathan, son dernier album en date, avec deux titres, il se concentre sur les classiques et renoue ainsi avec toutes les franges de son public, qu’il n’a pas vu pendant deux ans.
Vovin, leur plus grand succès, est à l’honneur avec trois titres, dont l’ouverture sur « The Rise of Sodom and Gomorrah », mais est accompagné de classiques de Secret of The Runes ou Lemuria / Sirius B. Les musiciens sont parfaitement en place et aux côtés de Thomas Vikström, au micro depuis 15 ans, les chanteuses Chiara Malvestiti et Rosalía Sairem font des merveilles, chacune dans leur registre.
Le set est varié, entre morceaux épiques comme « Ginnungagap », douceur comme Lemuria et un final énergique avec « To Mega Therion », pour le plus grand bonheur des fans assez nombreux sous l’Altar.
Setlist :
Alors que le temps commence à se couvrir, Pogo Car Crash Control entre en scène. Les quatre jeunes punks venus tout droit de la région parisienne ne sont pas venus pour enfiler des perles et démarrent sans chichis un set de trois quarts d’heure intense, porté par Fréquence Violence, leur nouvel album, qui occupe plus de la moitié des morceaux.
Un disque qui porte bien son nom tant l’agressivité de l’interprétation n’a d’égal que l’intensité des textes. Les chorégraphies frénétiques des membres ne les empêchent pas de soigner la prestation, avec des leads de guitare bien sentis et des rythmiques en excès de vitesse. Le public, aussi remonté que l’orchestre, les prend au mot et pogotte à tout va, sans discontinuer. Pogo Car Crash Control n’en finit pas de monter et montre que son succès grandissant n’émousse pas sa rage caractéristique.
Setlist :
De retour au Hellfest, le trio canadien est près à 45 minutes d’enchaînement de riffs et de paroles vicelardes dont il a le succès. Comme à son habitude, Danko Jones file tout droit sur l’autoroute de l’enfer, rendant hommage aussi bien à AC/DC qu’à Thin Lizzy, et ne lève le pied que pour mieux écraser la pédale d’accélération.
Le frontman Danko Jones, égal à lui-même, est toujours bien en voix et en riffs, mais semble avoir décidé de réduire ses adresses au public, qui faisaient le bonheur, ou l’exaspération des fans. Il conserve cependant un charisme à toute épreuve qu’il évoque les sujets salaces de ses morceaux ou qu’il remercie chaleureusement les fans présents malgré le temps qui commence à se dégrader.
Setlist :
Le thrash est de retour au Hellfest ! Après un dernier passage en 2017, les Allemands remontent sur la mainstage, avec un nouveau bassiste dans leurs rangs, Frédéric Leclercq, et un nouvel album : Hate Über Alles. Ce dernier n’est d’ailleurs représenté que par deux morceaux, dont le single Strongest of the Strong, joué pour la première fois sur scène à cette occasion.
Le reste du set se concentre sur les nombreux classiques de leur set, comme l’intense « People of the Lie », le rampant « Phobia » ou le frénétique « Pleasure to Kill », ne laissant pas de place aux surprises ou fantaisies. Kreator a rôdé son show le montre et réussit sans peine à convaincre les thrashers présents, heureux de revoir un groupe en place et en grande forme.
Setlist :
Sous une pluie battante, Alice Cooper entre en scène pour plus d’une heure de classiques indémodables et de perles pêchées dans l’ensemble de sa discographie. Avec 74 ans au compteur, Vincent Furnier a une voix éraillée, bien que tout à fait adaptée à ses morceaux horrifiques, mais montre une certaine énergie doublée d’une classe imparable.
En plus de sa voix caractéristique, Alice Cooper n’oublie pas son sens du spectacle, en chantant l’émouvant « Steven » dans une camisole de force, avant de se faire guillotiner à l’issue du titre « Dead Babies ». On n’oublie pas non plus la créature de Frankenstein qui vient faire un tour sur scène en ouverture de concert, sans oublier le bébé géant pendant « Billion Dollar Babies ». Si les regards sont rivés vers le chanteur, ce dernier n’hésite pas à mettre en avant ses musiciens, en accordant un solo à Nita Strauss avant l’explosion de rage qu’est « Roses on White Lace » et laisse même le micro au bassiste Chuck Garric sur « I Love The Dead ».
Malgré les intempéries, le public reste fourni et enthousiaste, reprend les refrains des imparables « No More Mr. Nice Guy » ou « Eighteen », sans oublier le final des plus efficaces sur « Schools Out » et « Another Brick in the Wall pt.2 » de Pink Floyd.
Setlist :
Place maintenant à la tête d’affiche de la journée : Nine Inch Nails, qui donne son premier concert au Hellfest. C’est sous une épaisse fumée que Trent Reznor et ses musiciens apparaissent, interprétant « Mr. Self Destruct » de l’album The Downward Spiral, qui se taille la part du lion de la setlist. Côté scénographie, le groupe est entouré de spots lumineux, réduisant grandement l’espace scénique, mais provoquant des effets visuels adaptés au set.
Dans une volonté de mettre la musique en avant, le groupe enchaîne les titres sans une adresse au public jusqu’au trois quarts du concert. Trent Reznor prend ensuite le temps de remercier le public et les organisateurs, avant de présenter le duo Health, qui avait joué sur la mainstage plus tôt dans la journée et interpréter « ISN’T EVERYONE » pour la première fois sur scène.
Avec une direction musicale clairement orientée metal indus, Nine Inch Nails a su faire la différence et convaincre une bonne partie du public. Entre morceaux frénétiques comme « Wish », mid-tempos fédérateurs comme « Closer » et un final émouvant avec « Hurt », les Américains ont offert un show complet et original.
Setlist :
Il est encore tôt le samedi 25 juin quand Michael Monroe et son groupe entrent en scène. C’est parti pour quarante minutes de bon gros rock ‘n’ roll servies par l’ancien frontman de Hanoi Rocks, dont la tenue de cuir rouge lui permet d’être au centre des regards des fans présents.
Force est de constater que s’il avait fêté ses 60 ans une semaine plus tôt, son énergie n’est pas ébranlée et le chanteur se démène en beau diable sur scène et n’hésite pas à aller haranguer le public. Comme si cela ne suffisait pas, le Finlandais montre aussi ses talents de saxophoniste, avec des interventions qui renforcent l’esprit rock ‘n’ roll du show, bien troussé et sans fioritures, avec un groupe en place et un public réceptif.
Il est 14h25 quand Ayron Jones monte sur la mainstage du Hellfest pour la première fois. Le phénomène provoqué par Child Of The State, son premier album sorti à l’international, se transforme sur scène. En effet, avec une interprétation toute en sensibilité et en justesse, le nouveau prodige de Seattle parvient à toucher l’ensemble du public présent.
Variant entre morceaux énergiques tels que « Boys From the Puget Sound », le fédérateur Supercharged, l’émouvant « Mercy », l’artiste et son groupe offrent une palette d’émotions variée qui touche toujours dans le mille. Il rend également hommage à la ville d’où vient avec une reprise de « Breed » de Nirvana, qui change des classiques habituels. Ayron Jones n’en finit pas de gravir les échelons et son premier passage au Hellfest marque assurément les esprits.
Setlist :

Le soleil est déjà revenu depuis quelques heures quand les patrons de la scène metal symphonique débarquent sur la mainstage 2, pour 1h30 d’envolées lyriques sur fond de mélodies grandiloquentes. Après deux ans sans avoir la possibilité de monter sur scène et de présenter Human. :||: Nature., leur album sorti en 2020, les membres de Nightwish affichent un enthousiasme sincère. La première à le communiquer n’est autre que la chanteuse Floor Jansen, généreuse en adresses au public et toujours aussi talentueuse vocalement.
Elle peut d’autant plus exposer ses capacités vocales depuis le départ du bassiste et chanteur Marco Hietala, dont l’absence impose certains choix de morceaux. Elle s’en sort tout de même avec les honneurs en chantant certaines de ses parties, notamment sur « Planet Hell » et « I Want My Tears Back », bien qu’épaulée par le multi-instrumentiste Troy Donockley.
Comme une réponse à leur passage de 2018 tourné vers la nostalgie, Nightwish met ici ses titres récents en avant, avec près de la moitié du concert consacrée aux albums sortis depuis l’arrivée de l’actuelle chanteuse. Les fans de l’album Once ne sont cependant pas oubliés, avec notamment la présence de l’énervé « Dark Chest of Wonders » et de l’épique « Ghost Love Score ». Un concert fédérateur qui met de nombreux fans d’accord pour ces retrouvailles tant attendues.
Setlist :
Retrouvailles toujours, avec le géant du hard rock américain Guns N’ Roses, qui revient fouler les terres clissonnaises dix ans après son premier passage au Hellfest. Cette fois-ci, le line-up est remanié, puisque le guitariste charismatique Slash et le bassiste sympathique Duff McKagan sont de retour aux côtés du chanteur Axl Rose, pour deux heures à résumer la carrière rocambolesque du groupe.
Malheureusement, le groupe ne part pas gagnants, avec les trois classiques d’ouverture marqués par des difficultés vocales du chanteur et un « Welcome to the Jungle » joué au ralenti, retirant toute la rage juvénile qui le caractérise. Les choses s’améliorent tout de même à partir de la reprise de « Back In Black », rappelant qu’Axl Rose avait fait des merveilles lors de son passage chez AC/DC le temps d’une tournée. Cependant, le son imprécis et la performance fluctuante en fait un concert inégal.
Des moments de bravoure sont néanmoins à retenir, avec un « Rocket Queen » allongé pour le plus grand plaisir des fans d’Appetite for Destruction. La rage palpable de « You Could Be Mine » fait également mouche et l’interprétation de l’épique et émouvant « November Rain fait toujours son effet. On peut aussi saluer quelques prises de risques dans le set, avec l’inclusion récente de « Shadow Of Your Love » et « Hard Skool », sans oublier le rappel acoustique de « Patience ».
Si les retrouvailles ont eu leur lot de grands moments, avec un groupe qui se montre généreux pendant plus de 2h30 de show, elle laissent un arrière-goût amer quand on sait que les Américains sont capables de bien mieux.
Setlist :

La nuit est tombée sur Clisson quand le groupe de heavy metal pur et dur Blind Guardian entre en scène avec le tonitruant « Into The Storm ». D’entrée de jeu, les Allemands déballent l’artillerie lourde, avec un son massif et équilibré, qui fait honneur à l’interprétation sans faille des musiciens. On peut notamment saluer le chant de Hansi Kürsch, qui allie puissance et finesse, pour une prestation exemplaire.
Après quatre classiques imparables d’entrée de jeu, le chanteur dévoile le clou du spectacle : Blind Guardian se prépare à interpréter l’album Somewhere Far Beyond en entier, pour fêter les 30 ans de sa sortie. Si ce disque n’est pas le plus grand succès du groupe, la nouvelle fait néanmoins le bonheur des connaisseurs du groupe, venus en masse. Des raretés comme « Journey Through The Dark » ou « Theater of Pain » viennent donc parsemer le set et accompagner les éternels classiques. Parmi ces derniers, on retrouve notamment « The Bard’s Song – In the Forest », ballade imparable au cours de laquelle Hansi Kürsch laisse le public chanter la quasi-intégralité du texte.
Une conclusion du 25 juin puissante et émouvante, qui montre qu’à plus de 30 ans de carrière, le groupe en a toujours sous le pied. De quoi rendre impatient pour la sortie de l’album The God Machine, prévue au mois de septembre.
Setlist :
Le soleil est déjà de sortie quand Molybaron donne le coup d’envoi de la dernière journée du Hellfest 2022, sur la Mainstage 2. Malgré l’horaire et la fatigue, les festivaliers sont relativement nombreux pour apprécier la prestation du groupe franco-irlandais. Ces derniers ne manquent pas de mettre en avant The Mutiny, leur dernier album en date, sorti en 2021, avec pas moins de quatre morceaux, dont l’entêtant « Animals » ou encore « Twenty Four Hours », enregistré avec Whitfield Crane (Ugly Kid Joe).
Le public se montre réceptif à la musique et aux adresses du frontman Gary Kelly, en s’exécutant aux demandes de wall of death. Une reception probablement provoquée par l’interprétation carrée des musiciens, qui retranscrivent parfaitement sur scène la multiplicité de leurs influences, à la fois classiques et modernes. Une confirmation de leurs capacités scéniques qui augure du meilleur pour leurs concerts à venir.
Setlist :
C’est parti pour trois quarts d’heure de death metal old school et direct avec l’arrivée d’Vltimas, super-groupe mené d’une main de maître par David Vincent, ancien hurleur chez Morbid Angel et Blasphemer, commandant du riff chez Aura Noir. Aidé par un son massif et un hurleur bien remonté, le groupe international s’en donne à coeur joie pour présenter son unique album, Something Wicked Marches In, sorti en 2019.
Devant un public qui lui porte toute l’attention qu’il mérite, le groupe se démène sans excès d’esbroufe. Quelques jets de flammes colorés, des bannières noires et blanches pour seul décor, Vltimas ne fait pas dans la dentelle et met en avant ses compos tantôt brutales, tantôt rampantes, toujours dans le souci d’exprimer sa passion pour les premières heures du death metal. Toujours aussi charismatique, David Vincent arrive à captiver la foule aussi bien par son chant que par ses adresses au public, dans lesquelles il exprime sa rage et sa frustration sans fard.
Les éternels sales gosses sont de retour sur la Mainstage 1 pour faire remuer les fans de Metallica qui campent déjà devant la scène. Force est de constater qu’ils s’en sortent avec les honneurs, tant la bonhomie des musiciens sur scène est communicative. A grands renforts de perles hard rock du plus bel effet, Ugly Kid Joe se démarque sans en faire des tonnes, avec cette nonchalance caractéristique, sans que la qualité de la performance soit impactée.
Le meilleur représentant de cette attitude reste évidemment Whitfield Crane, frontman bavard sans excès, blagueur sans être lourd et juste sans en trop d’esbroufe. L’équilibre est le maître-mot de ces 50 minutes de concerts et se retrouve même dans la setlist, où le groupe fait cohabiter sans complexe les classiques d’As Ugly As They Wanna Be e America’s Least Wanted avec les morceaux plus récents de Stairway To Hell, sans oublier « That Ain’t Livin’ », single publié juste avant le coup d’envoi du Hellfest.
Facétieux comme jamais, le groupe ne finit pas son concert sur « Everything About You » comme lors de son passage en 2017, mais sur l’imparable reprise de Motörhead « Ace Of Spades », laissant les fans transis et admiratifs devant tant de classe et de rock ‘n’ roll.
Setlist :
Alerte culte ! Après une reformation annoncée en 2019 et 23 ans d’absence des scènes françaises, le groupe de heavy metal occulte danois est enfin de retour ! Un show grandiloquent est offert aux fans présents sous la Temple, avec une décoration marbrée et des représentations sataniques pour toujours plus de surenchère. Entrent alors en scène les musiciens, menés d’une voix de maître par King Diamond, qui, du haut de ses 66 ans, arrive toujours à grimper les octaves pour atteindre les notes célestes des classiques interprétés. La voix du chanteur fait des merveilles, mais l’orchestre n’est pas en reste, en insufflant suffisamment d’énergie dans ses compos pour provoquer une épidémie de headbang, tout en mettant en avant l’adresse des guitaristes Hank Shermann et Mike Wead, dont le jeu fait honneur aux compos originales. Le son, clair sans être trop propre, permet une écoute dans les meilleures conditions.
En à peine une heure de temps de jeu, le groupe décide de privilégier ses deux premiers albums : Melissa e Don’t Break The Oath, d’où sont tirés les irrésistibles « Evil » et « A Dangerous Meeting », ainsi que les incontournables « Come to the Sabbath » et « Satan’s Fall ». Au milieu de ces titres tous plus cultes les uns des autres se place une nouveauté, « The Jackal of Salzburg », qui se montre du même acabit que les autres morceaux, comme si le groupe reprenait les choses où il les avait laissées à sa première scission.
Un retour inespéré qui montre un Mercyful Fate en pleine forme, laissant à présager du meilleur concernant leur prochain album, voire leurs prochaines dates, pour lesquelles le standard est désormais élevé.
Setlist :
C’est après la traditionnelle doublette « It’s A Long Way To The Top (If you Wanna Rock and Roll) » / « The Ecstacy of Gold » que Metallica entre en scène pour conclure sept jours intenses de Hellfest. Si les plus fatigués pensaient se reposer, ils sont vite contredits par l’entrée tonitruante sur le frénétique « Whiplash », suivi de l’épique « Creeping Death » et de l’incontournable « Enter Sandman ». En trois morceaux, les musiciens Metallica posent leurs riffs sur la table et affirment à ceux qui en auraient douter qu’ils sont toujours les patrons.
Le reste du set n’est pas en reste, avec des raretés comme Harvester of Sorrow, qui n’avait pas été joué en France depuis 2009, ou Dirty Window, issu du décrié Saint Anger, ou encore No Leaf Clover, issu des lives symphonique S&M 1 et 2. Les classiques comme « For Whom The Bell Tolls » et « Sad But True » sont au rendez-vous, sans oublier les missiles thrash tels que « Seek & Destroy ». En forme du début à la fin, Metallica met le festival à genou avec une conclusion exemplaire, composée de « Damage Inc. », « One » et « Master Of Puppets ».
Côté interprétation, James Hetfield reste le gardien du riff, avec une main droite toujours aussi ravageuse. Côté chant, il se montre aussi en grande forme et crie sa rage sans difficulté sur « Moth Into Flame », sans que cela ne l’empêche de se faire plus mielleux sur « Nothing Else Matters ». Lars Ulrich arrive à assurer ses parties malgré quelques simplifications, notamment sur One. Robert Trujillo reste carré derrière sa basse et Kirk Hammet rentre ses solos sans erreurs majeures, malgré quelques modifications.
Si le concert de Metallica passe à toute vitesse, James Hetfield arrive sans difficulté à meubler les quelques pauses avec des adresses spontanées et pertinentes. Il arrive même à émouvoir une partie du public en évoquant le suicide avant le pont de « Fade To Black », sujet du morceau.
Un feu d’artifice de metal implacable, qui montre un groupe en pleine forme après 40 ans d’activité, suivi d’un véritable feu d’artifice pour conclure cette édition historique du Hellfest, qui donne déjà rendez-vous à son public les 16, 17 et 18 juin 2023.
Setlist :
Allez plus loin avec notre hors-série spécial Hellfest, dans lequel vous pouvez retrouver de nombreux articles et interviews ! Metallica, Ghost, Gojira, Scorpions, Avatar et bien d’autres vous disent tout sur leur actualité et/ou leur rapport au Hellfest !
Revivez les meilleurs moments du Hellfest 2022 avec Arte Concert !
Revivez le premier week-end du Hellfest 2022 avec le live report de de Rolling Stone !
Mathieu David

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La playlist du week-end s’écoute aussi en streaming !
Robert Forster – She’s A Fighter
Le chanteur / auteur-compositeur australien Robert Forster profite de l’annonce de son huitième album studio pour présenter un nouveau single intitulé « She’s A Fighter ». Rendez-vous le 3 février pour la sortie de The Candle And The Flame.

Metronomy & Katy J Pearson’s – Love Factory
Le 29 novembre, Metronomy sort l’édition spéciale de Small World. Les Britanniques en profiteront pour revisiter les morceaux de leur dernier album en date. Voici donc « Love Factory », enregistrée avec l’artiste Katy J Pearson.

Tigercub – The Perfume of Decay
Voici « The Perfume of Decay », le premier single de Tigercub à sortir depuis 2021. « J’utilise l’écriture de mes chansons comme une forme de catharsis, » explique-t-il, « un outil pour examiner mon anxiété et mon insécurité face au vieillissement et comment ces émotions semblent me mener vers la tourmente ».

Sugar Wizard – Bad Trap
Le groupe lyonnais Sugar Wizard, influencé par le rock psychédélique des années 90, dévoile Bad Trap, un nouveau single. Ne manquez pas leur prochain EP, prévu pour février 2023.

The Eternal Youth – No Rest For The Wicked
Avant la sortie de l’album Life is an Illusion, Love is a Dream, prévue pour le 4 novembre, le groupe de punk caennais The Eternal Youth dévoile le single direct « No Rest For The Wicked ».

EggS – How It Was Before
EggS, groupe d’indie pop parisien, dévoile le single nostalgique « How It Was Before », extrait de leur prochain album, intitulé A Glitter Year. Rendez-vous le 4 novembre pour sa sortie.

The Delines – The Golden State
La country-soul américaine de The Delines traverse l’Atlantique pour se dévoiler, sous le single « The Golden State ». Le 1er novembre, le groupe donnera son premier concert parisien, au Sunset/Sunside. L’occasion de présenter leur 2 titres The Lost Duets, disponible depuis le 7 octobre.

Sylvie – Further Down The Road
Le 14 octobre est sorti le premier album de Sylvie, projet de l’artiste californien Ben Schwab. Revenons sur le single « Further Down the Road », porté par un piano roots et une basse profonde.

Rayland Baxter – Rubberband Man
Venu tout droit de Nashville, Rayland Baxter a sorti « Rubberband Man », une ode à Thunder Sound, le studio où Baxter a enregistré la majorité de son nouveau disque. A retrouver dans l’album If I Were A Butterfly, prévu pour le 4 novembre.

Thornhill – The Hellfire Club
Le groupe de rock canadien Thornhill s’attaque au live après la sortie de son nouvel album Heroine. Voici donc l’énergique « The Hellfire Club », enregistré lors d’un concert en Floride.

Si vous avez raté la playlist précédente, retrouvez-la ici
Mathieu David

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Voici A part ça tout va bien, le dernier single en date de Patrick Coutin, toujours énergique après plus de 40 ans de carrière. A découvrir via le player ci-dessous :

Si le titre peut sembler optimiste, le texte dit tout le contraire. Il s’agit d’« un cri d’indignation sur la guerre menée contre la planète terre et ses conséquences écologiques et humaines. Pollution, désertification, famines, migrations se conjuguent et s’entrechoquent dans une glissade vers le néant d’une apocalypse qui semble inarrêtable… « 
Influencé par Rage Against the Machine, Trust, ou encore Neil Young, « A part ça tout va bien » se place dans la lignée des protests songs des années 70 et 80, en lui insufflant un regard actuel. Ce titre arrive à la suite de « La ballade de Jésus Cat« , single qui figurera dans le prochain album du rockeur français, prévu pour 2023. Enregistré à Austin, le musicien s’est entouré des meilleurs musiciens du Texas, ce disque promet d’être authentique.
Ce disque arrivera à la suite de Paradis Electriques, sorti en 2020. A cette occasion, il avait été interviewé par Rolling Stone.
Après 15 albums parsemés de quelques tubes, dont « J’aime regarder les filles », Patrick Coutin continue d’avancer et de servir le rock français, avec force et sincérité.
Mathieu David

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