Rentrée scolaire : les principales mesures annoncées par Macron – Le Point

Boutique le Point
Evenements
Jeux concours
Partenaires
En ouverture de la réunion de rentrée des recteurs d’académie à la Sorbonne, le chef de l’État a dressé un constat dur sur l’état du système scolaire.
Fataliste, mais pas résigné. Emmanuel Macron a dressé un bilan sévère lors de son discours prononcé en marge de la réunion de rentrée des recteurs d’académie à la Sorbonne, jeudi 25 août en fin de matinée. S’il a salué le bilan de ses équipes en matière d’éducation sur ces cinq dernières années, il a également déclaré : « Quelque chose ne marche pas dans notre organisation collective. »
Toutefois, si les propos du chef de l’État peuvent paraître alarmistes, des pistes sont apportées pour inverser la tendance et permettre aux enfants, adolescents et jeunes adultes de s’épanouir à nouveau à l’école, dans leurs études ou dans la voie professionnalisante qu’ils auront choisie.
Emmanuel Macron a notamment fixé le cap en mettant l’accent sur l’orientation, l’information des différentes voies possibles, et ce, le plus tôt possible. Ainsi, dès la cinquième, une demi-journée « Avenirs » hebdomadaire sera proposée aux élèves pour leur faire découvrir les « nombreux métiers, notamment les métiers techniques, manuels ou relationnels ».
Le chef de l’État souhaite une « transformation profonde » des lycées professionnels, qui passe par le développement « des temps de stage d’au moins 50 % » qui seront mieux rémunérés. L’objectif sera aussi de « réarrimer très en profondeur et en amont le lycée professionnel avec le monde du travail », a-t-il précisé.
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, l’écart qu’il y a entre les stages que nous connaissons en lycée pro et ce que touche un apprenti n’est pas soutenable, on va devoir aller vers une convergence de ces dispositifs. » Emmanuel Macron souhaite aussi « recruter davantage de professeurs associés issus du monde professionnel qui verra sa place renforcée dans les conseils d’administration » et « préparer les jeunes à la recherche d’emploi avant la fin de leurs études ».
La « transformation profonde » que l’exécutif souhaite mettre en place passera également par la voie pédagogique. Emmanuel Macron a annoncé la création d’un fonds d’innovation pédagogique d’« au moins 500 millions d’euros », dès le mois de septembre, pour les établissements souhaitant mettre en place un projet pédagogique spécifique.

À LIRE AUSSI« Une université doit être un lieu de liberté et de création »
« On y met de l’argent, au moins 500 millions d’euros, au plus près du terrain » et cela doit être « déboursé au plus vite », a déclaré le président de la République
Emmanuel Macron a également apporté des réponses aux enseignants, qui réclament depuis des mois une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail. Il a promis que la revalorisation des salaires des enseignants serait « poursuivie » afin qu’aucun d’entre eux ne débute sa carrière « à moins de 2 000 euros net » par mois. Cette hausse s’effectuera à la rentrée 2023, a précisé le ministre Pap Ndiaye, au journal de 20 heures de France 2.

À LIRE AUSSILettre d’une « vieille » maîtresse aux nouveaux maîtres d’école
À cette revalorisation générale des salaires, « étage inconditionnel », s’ajoutera un « pacte pour les enseignants » qui leur permettra, sur une base volontaire, de « s’engager […] dans des missions supplémentaires », telles que le suivi individualisé, des tâches d’encadrement ou « des actions qui ont du sens », et qui seront « rémunérées », a précisé le chef de l’État.
Autre sujet, potentiellement explosif, la formation des enseignants. « Je souhaite qu’on reprenne à bras-le-corps le sujet de la formation des enseignants », a-t-il déclaré.
À LIRE AUSSI Un « job dating » pour recruter des professeurs en 30 minutes
« On a souvent, compte tenu de la rémunération, demandé des diplômes universitaires excessifs pour certains » ou qui formaient insuffisamment au métier d’enseignant. « Des gens ont le droit de s’engager dès le baccalauréat dans ce beau métier, d’avoir une filière qui est un peu fléchée, un peu accompagnée », selon lui.
Le président a ainsi évoqué un « parcours ad hoc ». « Ça a pu exister par le passé », mais « je ne veux pas ici prononcer des mots qui tout de suite donneraient lieu à des débats », a-t-il anticipé.
Newsletter politique
Chaque jeudi, découvrez les informations de notre rédaction politique, et recevez en avant-première les exclusivités du Point.

Newsletter politique

Vous pouvez consulter notre Politique de protection des données personnelles.
La rédaction vous conseille
Signaler un contenu abusif
Merci de renseigner la raison de votre alerte.
Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire
Code erroné
Un avis, un commentaire ?
Ce service est réservé aux abonnés
Voir les conditions d’utilisation
Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article.

C’est désolant pour vos enfants que leurs enseignants n’aient pas été présents pendant le Covid. Mais il n’y a pas je crois de statistiques permettant de dire que la « majorité des enseignants aient démissionné » pendant cette période. Notre équipe a été plus que sur le pont, il faut dire que nous sommes tous sans jeunes enfants et que cela a dû être plus que difficile d’assurer les visios avec des petits à la maison. Les dites visios que j’ai pratiquées avec des étudiants pourtant (post bac) on été assez cauchemardesques, les pb de connexion et de retard des élèves impactant énormément les cours. Ceci d’autant plus vrai pour les plus jeunes. Tous les foyers n’ont pas de PC pour chaque enfant. Bref, les pb matériels et d’organisation ont été légion. Enfin, une note d’humour, j’aurais eu le privilège de découvrir les pyjamas de mes étudiants. Ils auront au moins progressé dans le domaine de la visio-étiquette mais il m’a fallu beaucoup de patience pour répéter à longueur de visios comment se tenir… Enfin j’ai beaucoup plus travaillé qu’en situation normale. Appels individuels permanents afin d’éviter que nos élèves ne se découragent. Corrections 100% sur écran. Difficulté pédagogique par manque de retour visuel et d’échange.
Mes 2 enfants (6ieme et 3ieme) ont tous deux d’excellents résultats dans un établissement qui est tout sauf une ZEP, s’imposent un respect sans faille envers leur enseignants, malheureusement ces deniers ne s’appliquent pas la même rigueur (absence, retard, programme non fini alors que les élèves sont très bons, etc. ). Pendant le covid, démission totale de la majorité des enseignants, ah c est sur, leurs jardins n’ont jamais étaient aussi bien entretenu ainsi que leur bronzage. Bizarrement tous les WhatsApp et autres Skype qui leur permettent de communiquer par video avec leurs famille et amis éloignés ne marchaient subitement plus et ne leur permettaient pas de faire quelques visio à leurs élèves…
Le budget (parmis les 2 plus gros de toute l OCDE), les résultats, les dizaines de milliers d’enseignants qui ne sont pas devant les élèves, le comportement calamiteux de la majorité des enseignants durant le covid (d’ailleurs que pensez vous des 4000 enseignants absents, mais payés par les Français, pendant le covid, sans parler de ceux qui ont eu l’impression de travailler en envoyant une fois par semaine un mail à leurs élèves et qui étaient considérés comme « travaillant »), le comportement général, le laxisme et la désinvolture de la majorite des enseignants, les abscences, les grèves, etc. Aucune remise en question, ça ne peut pas être dû aux enseignants mais forcément à un manque de moyens, enfin bref.
Comme me le dit un de mes 2 meilleurs amis, qui a démissionné de son poste de professeur d’anglais pour échapper, comme il dit, à cette gabegie (il est restaurateur maintenant) : L EN est faite dans l’intérêt des enseignants, pas dans celui des élèves.
Merci pour votre commentaire qui enfonce encore plus le clou sur le fait que les enseignants (français) sont hors sol.
La sécurité de l’emploie : vous comparez le CDI et le statut d’enseignant comme s ils étaient équivalents. Pour rappel, une entreprise ferme, tous les CDI sont cuits, vous faites une faute, votre CDI peut parfaitement sauter aussi, cela n’est évidemment pas le cas chez les enseignants où il faut violer ou tuer un élève pour être virer (toute faute moins grave que ces dernières entraînant une mutation dans un autre établissement où une mise au placard tout fraix payé jusqu’à la retraite)
Quand aux absences, serieusement, vous n’avez pas d’autres arguments que de dire qu’elles sont moins fréquentes que chez vos autres collègues fonctionnaires !
Vous estimez que le métier n’est pas très motivant, d’ailleurs quelle est leur plus grosse motivation ? J’ai ma petite idée, augmention de 1500 euros net par mois mais 35h00 sur leur lieu de travail et 5 semaines de congés comme tous les français, le résultat ne serait malheureusement pas surprenant, encore moins de prétendants.
Je n’ai pas de compte à régler avec l’EN mais l’EN à des comptes à rendre aux français qui la finance.
L’info en continu
En kiosque
Taïwan, chronique d'une invasion annoncée
Consultez les articles de la rubrique Politique, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l’actualité.
Les maudits de la République
Les carnets du dimanche de Hervé Gattegno
Un jour de campagne

Expérience Le Point
La boutique
Abonnements
Applications mobiles
Nos partenaires
Nous sommes OJD
Les forums du Point

FAQ
Politique de protection des données à caractère personnel
Gérer mes cookies
Crédit d’impôt
Cours de langues
Bons d’achat
Comparateur PER
Portail de la transparence
Tutoriel vidéo
Publicité
Nous contacter
Plan du site
Mentions légales
CGU
CGV
Conditions générales d’un compte client
Charte de modération
Archives
Résultats Législatives

* Champs obligatoires
Avec un compte LePoint.fr :

Créez un compte afin d’accéder à la version numérique du magazine et à l’intégralité des contenus du Point inclus dans votre offre.

Pour ce faire, renseignez
votre numéro d’abonné dans les paramètres de création de compte.
Vous avez un compte Facebook ?
Connectez-vous plus rapidement
Vous avez un compte Facebook ?
Créez votre compte plus rapidement
Veuillez saisir l’adresse mail qui a servi à créer votre compte LePoint.fr
Cet article a été ajouté dans vos favoris.
Pour soutenir Le Point acceptez la publicité personnalisée.
Déja abonné ? Je m’identifie

source

https://www.a2forces.fr/bilan-d-orientation-articl…

A propos de l'auteur

Backlink pro

Ajouter un commentaire