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De l’âge d’or du Palace et des supermodèles à la révolution #MeToo, la charismatique présidente de l’agence de mannequins Women Management, Nathalie Cros- Coitton, raconte son parcours de reine des podiums dans Catwalk. Une plongée captivante dans les coulisses de la mode.
Œuvrant dans l’ombre, elle est un des personnages-clés de l’industrie de la mode en France. À la tête de l’agence internationale de mannequins Women Management, Nathalie Cros-Coitton est aussi la présidente de la Fédération française des agences de mannequins. Dans le milieu, elle est une figure respectée, qui a su mettre le bien-être des modèles au cœur de son travail. Cette entrepreneure est aussi une femme blessée. Repérée à 15 ans, elle abandonne une carrière de mannequin après avoir subi un viol au cours d’un casting. Un traumatisme qu’elle a transformé en moteur et qu’elle raconte dans un livre en forme de passionnant roman de la mode. Des années 1980 à l’ère des supermodèles en passant par l’après #MeToo, Catwalk parcourt trente-cinq ans de carrière.
Adolescente, vous avez été victime d’un viol lors d’un casting mode, et c’est avec #MeToo que cet événement douloureux est remonté…
Lorsque l’on subit ce type d’agression, on se sent sale. Mais je n’ai jamais voulu me positionner comme une victime… Si je suis une victime, cela signifie que mon agresseur a tout tué en moi, et c’est insupportable. Après, j’ai fait une pause dans le métier de mannequin et suis passée de l’autre côté.
Pourquoi avez-vous souhaité « passer de l’autre côté » et devenir agent puis directrice d’une agence de mannequins ?
J’ai aimé mon métier d’agent parce que l’on est au service de l’autre, tourné vers l’autre. Ces très jeunes filles qui débarquent, parfois sans repère, vous confient leur vie ! Le métier d’agent, quand on le fait bien, c’est accompagner, rassurer et même «aimer».
Dans votre livre, vous racontez aussi l’effervescence créative du Paris des années 1980, les nuits au Palace…
Je viens d’une famille de la classe moyenne, mon père était militaire, ma mère secrétaire. À l’adolescence, je découvre le Palace. Et c’est un peu mes débuts dans la mode ! Pour pouvoir entrer, on se bricolait des tenues, on allait aux puces de Montreuil. Je m’étais inventé le personnage de Gilda, je me faisais un chignon incroyable, je portais des pantalons taille basse et des talons compensés. C’était une époque d’une grande liberté, avant le sida, un fourmillement de créativité.
Vos anecdotes sur le métier d’agent « à l’ancienne » sont assez savoureuses…
C’était une autre époque, on était des défricheuses ! On n’avait pas de portable, les photographes comme Peter Lindbergh ou Jean-Baptiste Mondino se déplaçaient directement dans les agences… J’aimais ce côté artisanal. Aujourd’hui, cela a beaucoup changé, c’est un peu comme lorsqu’on est passé du cinéma muet au parlant ! Les réseaux sociaux marquent une vraie rupture, que l’on n’a pas prise au sérieux au début, car la mode aime l’exclusivité. Une forme de snobisme, certainement. Pour certaines mannequins à forte personnalité, cela a été un formidable coup de pouce, je pense à des filles comme Cara Delevingne.
La mode s’ouvre à plus de diversité. Comment analysez-vous cette évolution ?
J’ai largement accompagné ce mouvement vers plus de diversité, et je m’en réjouis. Dans les années 2000, j’ai par exemple travaillé avec Omahyra, une Américaine d’origine dominicaine, très androgyne. À l’époque, personne ne voulait la prendre, et puis elle a fait un carton chez Saint Laurent ou Jean Paul Gaultier… Chez Women, nous représentons aussi des femmes trans, comme Lea T. On marche au coup de cœur. Je déteste l’uniformité !
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Nathalie Cros- Coitton : «Le métier d’agent, quand on le fait bien, c’est accompagner, rassurer et même “aimer”»
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