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FÉLICITATIONS
Sur Twitter ce dimanche soir, la Première ministre a salué "l’engagement de nos compatriotes Français de l’étranger qui ont donné le coup d’envoi des élections législatives", alors que les premiers résultats – avec notamment l'élimination de Manuel Valls dès le 1er tour dans la 5e circonscription – sont tombés.
Elisabeth Borne a également souhaité féliciter les "candidats de la majorité qui réalisent de beaux scores et défendront la construction d’une majorité solide au deuxième tour".
MANUEL VALLS ÉLIMINÉ DÈS LE 1er TOUR
L'ancien Premier ministre Manuel Valls a annoncé, dimanche sur Twitter, qu'il avait été battu au premier tour des élections législatives dans la 5e circonscription des Français de l'étranger, qui inclut notamment l'Espagne, le Portugal, Andorre et Monaco. Les électeurs votaient une semaine avant ceux des circonscriptions françaises.
Sur Twitter, celui qui avait pourtant bénéficié de l'investiture de la majorité présidentielle a reconnu que sa "candidature n'a pas convaincu" tout en pointant "la dissidence et la division" qui ont "semé la confusion". "Une élection est un moment de vérité", a conclu l'ancien Premier ministre.
Manuel Valls qui appelle également à faire barrage à la Nupes pour le second tour de l'élection.
RÉSULTATS
Les résultats du vote des Français de l'étranger sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi. Avec une attention particulière pour la 5e (Espagne, Portugal, Andorre et Monaco), où l'ancien Premier ministre Manuel Valls se présente sous les couleurs de la majorité présidentielle.
Les Polynésiens, qui votaient dès samedi, ont placé en tête les candidates investis par la majorité présidentielle dans la première (Nicole Bouteau, 41,9%) et la deuxième circonscription (Tepuaraurii Teriitahi, 33,2%). Dans la troisième circonscription, c'est en revanche le sortant Moetai Brotherson, qui siégeait avec les communistes à l'Assemblée, qui est arrivé en tête (34,2%), deux points devant le candidat macroniste.
"TOUT EST PRÊT POUR GOUVERNER"
Celui qui se voit à Matignon assure qu'il a déjà en tête une partie de son gouvernement. Il veut notamment que certains ministères soient dirigés par des "praticiens". "Il faut trouver des gens qui connaissent le métier de l'intérieur", a expliqué Jean-Luc Mélenchon, assurant par ailleurs qu'il était prêt à discuter avec le Président pour certains domaines qui relèvent de sa compétence. Il a indiqué par ailleurs que le prochain gouvernement serait paritaire.
En cas de défaite, Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu'il serait toujours actif, en tant que militant politique, même s'il ne sera pas à l'Assemblée. Il a certifié par ailleurs que la Nupes devrait tenir au-delà des élections, même si elle ne remporte pas la majorité à l'hémicycle. "S'il y a des divergences, elles se régleront par le vote", a expliqué le leader LFI.
UNE RÉPONSE AUX CRITIQUES
Jean-Luc Mélenchon a rejeté les critiques le concernant qui le décrit comme "autoritaire" et "communautaire". "C'est pas moi le conseil de défense secret, gazer les gens à gare de l'Est, éborgner 32 personnes, 21 lois qui réduisent les libertés collectives", a énuméré le député LFI. Concernant l'accusation d'être "communautariste", Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "manie de montrer du doigt les quartiers populaires et les musulmans".
Se positionnant sur le fiasco du Stade de France, Jean-Luc Mélenchon n'a pas répondu sur les problèmes d'agressions qui ont touché les spectateurs, fustigeant plutôt les problèmes de maintien de l'ordre. Pour autant, il a assuré vouloir "combattre le trafic de drogue" en légalisant le cannabis et en luttant contre les autres trafics de drogue. Jean-Luc Mélenchon a également demandé que la lutte contre le trafic d'armes soit aussi poursuivi, dénonçant 11 millions d'armes en circulation en France.
UN PRÉSIDENT "TÉTANISÉ"
Jean-Luc Mélenchon a regretté qu'Emmanuel Macron n'ait pas pris des mesures rapidement pour faire face à l'inflation. Face à sa proposition de réunir un Conseil national de la refondation, le leader de la France insoumise a fustigé un "grand blabla", regrettant que les services publics soient détruits. "Il va perdre", a assuré Jean-Luc Mélenchon en parlant du président de la République. Parlant notamment de son programme, le député a mis en avant que le sien était précis et chiffré, contrairement à celui d'Emmanuel Macron. Il a par ailleurs dénoncé le refus de débattre pour ces élections.
FACE À L'INFLATION, BLOCAGE DES PRIX ET RÉDUCTION DES MARGES
Face à l'inflation, Jean-Luc Mélenchon a rappelé sa volonté de bloquer des prix et de réduire les marges des grandes chaines de distribution. "Mon idée, c'est d'éviter l'effondrement de la croissance populaire", a affirmé le député. Il souhaite également le blocage du prix de l'essence sur tout le continent européenne afin d'obliger les producteurs à augmenter leur production de pétrole.
Concernant le chèque alimentaire du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a assuré que son groupe avait proposé cette mesure l'année dernière, et que donc, ils voteraient pour. Pour autant, pour lui, cette mesure ne suffit pas. "Il est temps que les profiteurs de crises mettent la main à la poche", donne en exemple Jean-Luc Mélenchon. Il souhaite également augmenter le Smic, avec une augmentation du salaire dans toutes les branches.
CES ÉVÉNEMENTS NE SERONT PLUS JAMAIS RARES
À propos des épisodes orageux qui ont touché la France dans la nuit de samedi à dimanche, Jean-Luc Mélenchon a assuré que "ces événements ne seront plus jamais rares", face au réchauffement climatique. Il a notamment prévenu que la crise de l'énergie s'aggraverait cet été à cause du réchauffement des fleuves qui empêcherait le refroidissement des centrales nucléaires.
UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE QUI NE TRANCHE RIEN
Jean-Luc Mélenchon est l'invité politique de LCI. Assurant que l'élection présidentielle n'avait rien tranché, le leader de la France insoumise s'est félicité de son appel à l'élire Premier ministre. "Ça fait sourire, tout le monde sait que la formule n'est pas la bonne, mais tout le monde a bien reçu le message", a souligné Jean-Luc Mélenchon, espérant une mobilisation qui permettra de porter une majorité Nupes à l'Assemblée nationale.
INVITÉ POLITIQUE
Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise et qui doit devenir chef de la coalition Nupes en cas de victoire aux législatives, sera l'invité de LCI dans quelques instants.
UN DÉFICIT ENTRE 250 ET 350 MILLIARDS D'EUROS EN CAS DE VICTOIRE NUPES, PRÉVIENT C. CASTANER
Christophe Castaner a multiplié les attaques contre la Nupes lors de son intervention ce dimanche dans l'émission "Questions politiques" de France info et France inter. "Si c'est la majorité Nupes qui l'emporte, le programme de Jean-Luc Mélenchon, lui existera et je veux vous dire, les conséquences pour les Français seront assez déterminantes", a certifié le député candidat à sa réélection, alertant que son application entrainerait un déficit estimé entre 250 et 350 milliards d'euros.
Dans une interview au JDD, celui qui souhaite rempiler à la tête de la majorité à l'Assemblée nationale, a également multiplié les attaques visant la Nupes, qui semble observer une dynamique dans cette campagne des législatives. À une semaine du premier tour, Christophe Castaner a cependant affirmé qu'il ne donnait pas trop d'importance aux enquêtes qui donne l'alliance de la gauche au coude-à-coude avec l'actuelle majorité.
MARINE LE PEN DEMANDE À SES ÉLECTEURS 100 À 150 DÉPUTÉS
Insistant sur à la nécessaire mobilisation dans un système électoral défavorable au RN, Marine Le Pen a rappelé que si tous ses électeurs se mobilisaient, elle pouvait avoir entre 100 et 150 députés. C'est pourquoi elle a appelé "les patriotes" au "vote utile" dès le premier tour, expliquant qu'il ne servait à rien de soutenir des "candidats sympathiques" car cela représenterait des "voix perdues". "Si vous voulez changer de politiques, il faut changer les politiques", a encore lancé l'élue RN, candidate à sa réélection à Hénin-Beaumont.
MEETING DE MARINE LE PEN
La candidate Rassemblement national à sa réélection dans la circonscription de Hénin-Beaumont est présente dans la ville, à une semaine du premier tour des législatives. "Le combat n'est pas fini", a-t-elle assuré dans sa prise de parole, insistant qu'il était encore temps d'empêcher d'Emmanuel Macron d'avoir une majorité. Celle-ci n'a pas manqué de critiquer le système "antidémocratique" du scrutin et a appelé ses électeurs à se mobiliser.
Revenant sur le fiasco du Stade de France, Marine Le Pen a dénoncé l'illustration d'une "société de violences endémiques", voulue par Emmanuel Macron. Dénonçant "mensonges, mensonges et encore des mensonges", Marine Le Pen a parlé d'une "humiliation pour la France" et des "centaines de victimes". "Avec nous, ça n'arriverait pas, ces événements n'auraient pas eu lieu", a certifié celle qui a représenté le RN à la présidentielle.
MÉNARD "FÂCHÉ" AVEC ZEMMOUR
Sur BMFTV, le maire de Béziers Robert Ménard revient sur ses relations avec Eric Zemmour, qui se sont fortement détériorées au cours de la campagne présidentielle.
"Il a été mon ami, on est fâché, on ne se parle plus", indique le soutien de Marine Le Pen à la présidentielle. "Je pensais qu’il allait faire une candidature d’union. On a eu droit à une campagne folle furieuse. Avec des positions extrémistes."
Pour Robert Ménard, Eric Zemmour "a pris des positions qui rendent impossible une union". "Ça rend impossible de diriger des villes et un pays. Je ne lui pardonne pas", ajoute-t-il.
Robert Ménard annonce par la même occasion que son mandat à la mairie de Béziers sera son "dernier". "J’aurai servi ma ville pendant 12 ans. Je comprends qu’on puisse être fatigué."
DÉBAT DE JULIEN AUBERT CONTRE AMÉLIE DE MONTCHALIN
Dans le cadre du Grand Jury, le député LR Julien Aubert débat avec la ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin, elle-même candidate aux législatives. L'élu Les Républicains l'a interrogée sur les attaques visant Jean-Luc Mélenchon alors même que la Macronie disait avoir des valeurs communes avec LFI durant l'entre-deux-tours.
"Je crois que dans un débat, il faut regarder ce qui est dit. Jean-Luc Mélenchon est autoritariste", a de nouveau insisté Amélie de Montchalin, qui assure vouloir combattre ceux qui jouent sur les peurs.
MARINE LE PEN ET JEAN-LUC MÉLENCHON SONT DES "JUMEAUX DE LA PEUR"
"Je ne suis ni fébrile, ni inquiète", a assuré Amélie de Montchalin concernant le premier tour des élections législatives, alors qu'une majorité présidentielle serait plus difficilement atteinte et que la Nupes semble bénéficier d'une dynamique porteuse.
La ministre a cependant fait une attaque en règle contre les principaux opposants du camp présidentiel. "Jean-Luc Mélenchon, c'est comme Marine Le Pen", ce sont des "jumeaux de la peur", a-t-elle assuré. "Ils squattent les plateaux de TV depuis des années, ils surfent sur les peurs, c'est la même stratégie", a encore insisté la ministre.
PAS DE CARTE À EELV
La ministre de la Transition écologique a défendu son bilan et ses votes sur les projets environnementaux lors du dernier quinquennat. "Je n'ai jamais eu ma carte à EELV", a reconnu Amélie de Montchalin tout en insistant qu'il n'y avait pas de "monopole de l'écologie dans un parti". "L'écologie est là pour 66 millions de Français", a insisté la ministre qui a accusé Jean-Luc Mélenchon de diviser les Français.
Interrogée sur ses votes à l'Assemblée nationale, elle est accusée d'avoir défendu des projets contre la transition écologique, elle est notamment revenue sur son vote contre un projet de fond d'indemnisation de victimes de pesticides, proposé par le groupe de La France insoumise. "Je m'oppose à des amendements qui tiennent en une ligne", a défendu la ministre.
UN TOUR DES 1200 COMMUNAUTÉS DE COMMUNES
"Je ne suis pas contre l'autoroute", a assuré Amélie de Montchalin, ne voulant pas que la transition écologique soit la fin pour les Français de se déplacer. "Je suis favorable au train et à tous les grands projets qui respectent au mieux nos environnements", a défendu la ministre.
"Si on veut être neutre en carbone en 2050, être moins inondé, se déplacer autrement, mieux recyclé, avoir une qualité de l'eau meilleure, ces questions là vont se réaliser sur le territoire", a insisté la ministre, qui a annoncé qu'elle ferait un tour des 1200 communautés de communes en France pour que la transition écologique soit un combat mené localement.
MOINS DE CLIM' CET ÉTÉ ?
Interrogée sur la nécessité de baisser la climatisation cet été face à l'augmentation du prix de l'électricité, la ministre de la Transition écologique a plutôt promu l'isolation des logements, tout en appelant à être "sobre" sur les consommations. "J'appelle tous les Français à ne pas surclimatiser leurs maisons", s'est exprimée Amélie de Montchalin, tout en se disant "contre les diktats de l'interdiction".
BILAN DES ÉPISODES ORAGEUX
"Cela montre que le réchauffement climatique est à l'œuvre", a expliqué Amélie de Montchalin en reprenant les épisodes orageux qui ont touché la France de samedi à dimanche. La ministre a assuré que c'était pourquoi il fallait adapter les territoires pour faire face à ces épisodes climatiques.
LE GRAND JURY
Amélie de Montchalin est sur LCI pour parler de son ministère de la Transition écologique.
B. LE MAIRE SOUHAITE UNE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE AUX LÉGISLATIVES
Si le ministre de l'Économie ne se présente pas aux prochaines élections législatives, il fait campagne et est engagé auprès du camp présidentiel. Dans le Grand Rendez-Vous d'Europe 1, CNEWS et Les Echos, il a notamment fustigé le projet de Jean-Luc Mélenchon, assurant que ce qu'il proposait, "c'est une France qui travaille moins". Il a dénoncé un projet "communautariste, autoritaire et collectiviste", dont il ne souhaite pas pour la France.
Concernant Marine Le Pen, il a dénoncé sa dépendance à Vladimir Poutine. "Si elle veut continuer à apporter 800 millions de dollars par jour à Vladimir Poutine, c'est son droit, nous, nous défendons une politique d'indépendance", a défendu Bruno Le Maire.
Face à ces deux projets qui se démarquent, Bruno Le Maire a appelé les Français à se mobiliser pour les prochaines élections et de donner une majorité au Président. "Ma conviction intime, c'est qu'ils donneront une majorité au Président de la République", a-t-il répété.
Le ministre de l'Économie a par ailleurs dénoncé les violences qui peuvent impacter les élus en campagne, évoquant notamment Marine Le Pen vendredi et son ancien collègue de gouvernement, Jean-Michel Blanquer hier. "Ce sont des gestes isolés, mais nous nous sommes pas à l'abri de ces gestes isolés. Ils doivent être dénoncés et sanctionnés", a insisté Bruno Le Maire.
DÉBUT DU LIVE
Bonjour à tous ! Bienvenue dans ce direct du dimanche 5 juin consacré aux élections législatives à une semaine seulement du premier tour, le 12 juin prochain.
Alors que le 1er tour des élections législatives se tiendra dans une semaine, la campagne bat son plein en France. Une période tendue, alors que les agressions contre les élus ou les candidats se sont multipliées ces derniers jours. Après Marine Le Pen, vendredi, c'est l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qui a été agressé, samedi, à Montargis (Loiret). Deux individus l'ont visé avec de la mousse à raser et insulté.
Par ailleurs, dans une tribune publiée dans le Figaro, la candidate des Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse est sortie du silence. Plutôt discrète depuis son échec cuisant au précédent scrutin, la toujours présidente de la région Ile-de-France a appelé les électeurs à élire des députés de sa famille politique face au "péril brun" et le "péril rouge".
De son côté, après avoir rencontré dans la matinée le maire de Lyon, l'écologiste Grégory Doucet, Jean-Luc Mélenchon poursuit la campagne des législatives de la Nupes en prenant la parole à Villeurbanne. L'occasion pour lui de saluer "le plus grand effort" fait par les alliés de la France insoumise, "les socialistes, les écologistes et bien évidemment, les communistes". Une introduction avant d'invectiver le bilan et le programme d'Emmanuel Macron, "de la flûte", selon lui.
Enfin, les électeurs de Polynésie et les Français résidant à l'étranger sont attendus aux urnes ce week-end pour le premier tour des législatives, samedi pour le continent américain et les Caraïbes, et dimanche pour le reste du monde. Ils avaient déjà pu voter en ligne auparavant. Les résultats des 11 circonscriptions des Français de l'étranger devraient être connus dans la nuit de dimanche à lundi. En France métropolitaine, les premier et second tours auront lieu les 12 et 19 juin.
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