Y a-t-il véritablement un marché pour les mannequins grande taille en France ? – Madmoizelle

Elles s’appellent Ashley Graham, Tara Lynn, Tess Holliday, Candice Huffine… Elles cumulent des millions d’abonnés sur Instagram et collaborent avec de grandes enseignes de prêt-à-porter. Ces modèles ont plusieurs points communs : elles sont américaines et « plus size », c’est-à-dire qu’elles ont l’outrecuidance de dépasser la taille 40.
Difficile de trouver de pareilles notoriétés en France sur le marché grande taille. Ces dernières années, on a pourtant vu quelques mannequins se faire une place dans l’Hexagone… pour mieux partir aux Etats-Unis poursuivre leur carrière !
Clémentine Desseaux est l’une d’entre elles. Le modèle originaire de Lyon qui porte aujourd’hui le projet The All Womxn Project s’exprime régulièrement sur la place des modèles curve en France. Elle ne vit pourtant plus depuis quelques années dans ce pays dont elle fustige le manque d’opportunités professionnelles.
La France a-t-elle rattrapé son retard depuis ? L’industrie du prêt-à-porter a-t-elle finalement laissé aux modèles plus size la place qu’ils et elles méritent ?
Aujourd’hui, les marques françaises se plaisent à croire qu’elles aiment la diversité. C’est en tout cas ce que laissent entendre ces campagnes se voulant progressistes où figurent pêle-mêle des personnes racisées, des modèles plus size et des mannequins plus traditionnels (« straight » comme on dit dans le jargon) : blanches, taille 34-36. Il y a quelques années, il s’agissait plutôt de petites marques nouvelles, prêtes à prendre ce qui pourrait être considérer comme un risque sur le marché de la mode.
Depuis au moins 2016, des enseignes plus installées s’ajoutent à la liste. Nike Women, Urban Outfitters, H&M… Quitte à ce que le grande taille ne reste qu’un coup de communication ?
« Nous, on bosse pour le mélange des personnes. » explique Sylvie Fabregon, directrice de l’Agence Plus, une des rares agences françaises consacrées aux modèles curve.

En 2005, les tailles commerciales majoritaires pour les femmes françaises étaient le 40 et le 42 selon La Campagne Nationale de Mensuration de l’IFTH (Institut Français du Textile et de l’Habillement). L’étude montrait aussi qu’une femme sur trois et un homme sur six peinaient à trouver des vêtements à leur taille. La demande est donc là. Qu’en est-il de l’offre ?
Après un passage chez Elite à l’ère des top models, Sylvie Fabregon a fait de la diversité le mantra de sa carrière, notamment depuis son arrivée chez Models.fr (regroupement d’agences). On lui doit l’ouverture de « Masters », un département pour les seniors, de « Wanted », dédié aux modèles aux physiques atypiques et de « l’Agence Plus » par laquelle est d’ailleurs passée Clémentine Desseaux.
« Comme on est 3 à gérer 4 agences, on avait la possibilité de proposer des choses même si ça ne marchait pas. On pouvait jongler entre les modes. »
À sa création en 2003, l’Agence Plus regroupe des profils pour les essayages de grandes tailles des enseignes de prêt-à-porter. Peu à peu, Sylvie Fabregon développe le département pour que ses modèles puissent aussi faire de la publicité. Un pari qui s’avère payant aujourd’hui où les marques tentent de montrer patte blanche sur la grossophobie. Il a pourtant fallu attendre un changement de mentalité en France. La directrice admet sans peine que « ça part déjà de la société, de ses tendances. Et les clients se calent sur la société. »

Aujourd’hui, l’Agence Plus compte 200 profils plus size, des hommes, des femmes de tous les âges. Mais quand on lui parle des marchés britannique et américain où des dizaines d’agences dédiées au plus size prospèrent, Sylvie Fabregon balaie la question d’un revers de la main : « C’est incomparable. »
Cet accueil timide en France des mouvements bodypositive et bodyneutral se reflète dans les représentations publicitaires et médiatiques des personnes grosses — ou leur absence de représentation.
Marion Massat fait partie de ces rares mannequins grande taille en France. Tout part pour elle d’un shooting offert à Noël. Elle est alors une jeune adolescente complexée. Elle dépasse d’une bonne tête ses camarades de classe dont les formes ne sont pas aussi développées que les siennes. Sa mère pense que quelques photos lui permettront d’accepter son corps.
Quand elle se rend sur place, Marion espère d’ailleurs laisser derrière elle le lot de quolibets qu’elle traîne depuis des années. Bien plus qu’une thérapie, le shooting est une révélation. Le photographe remarque son potentiel. On compare ses traits à ceux d’une jeune Isabelle Adjani. S’ensuit une série de collaborations. Marion prend confiance en elle. Une carrière se dessine, un projet de vie qu’elle n’avait jamais envisagé.
« Je ne me sentais pas du tout représentée dans les magazines. Pour moi, c’était vraiment le rêve inaccessible. »

Toutefois, de nombreuses portes restent closes. Les idéaux de Marion se fracassent vite contre un plafond de verre car la jeune mannequin fait alors un 42. Si on lui parle de réussite, on s’obstine à employer le conditionnel.
« Quand j’ai commencé, j’avais des photographes qui refusaient de travailler avec moi parce que j’étais grosse à leurs yeux. Quand des agences me contactaient, c’était pour dire “On adore votre profil, mais il faudrait que vous perdiez entre 10 et 15 kilos.” »
Signée en mars dernier dans l’agence belge Dominique, l’agence Next au Royaume-Uni, Clear Management en Espagne et Body & Soul en Allemagne, Marion Massat fait désormais un 44 et cumule les contrats. Elle a même pu défiler pour Ester Manas, la marque consacrée par le Prix Galeries Lafayette 2018 et shortlistée pour le Prix LVMH en 2020.
Le duo franco-belge propose des collections écoresponsables avec une taille unique qui s’adapte à toutes les morphologies. Marion est fière d’avoir pris part à ce projet inclusif. Elle écrit sur son compte instagram : « Un rêve se réalise, celui de défiler bien sûr mais surtout de voir un défilé avec des femmes qui me ressemblent, qui nous ressemblent. »

Ce genre d’opportunité tient de l’exception qui confirme la règle. C’est bien parce que l’inclusivité n’est pas la norme dans le milieu de la mode qu’on s’émerveille de ce genre de rareté. Georgia Stein le sait bien : c’est la fondatrice du groupe « The All Sizes Catwalk » qui s’est faite connaître en organisant des défilés sauvages à Paris avec un panel très large de morphologies. Le but ? Déconstruire et alimenter les imaginaires autour du mannequinat. , Marion espère elle aussi susciter des vocations, comme de nombreux modèles sur les réseaux.
Iael Joly est une autre mannequin grande taille française. Repérée par un coiffeur à Toulouse à 16 ans, elle doit d’abord sa carrière à son visage. Sa morphologie en A lui permet de cumuler les contrats. Alors qu’elle prend du poids, son agence change la catégorie dans laquelle apparaît son profil. Elle devient plus size.

En France, les mannequins curve sont relativement peu à tirer leur épingle du jeu, si bien que beaucoup de ces modèles se connaissent, se croisent dans les castings. Iael repère vite ses consœurs qui n’ont d’ailleurs pas le même profil, pas la même taille.
Iael nous explique ainsi :
« Il y a peu de demande en France mais il y a aussi peu de mannequins. Il doit y avoir une ou deux de connues pour chaque taille. »
Selon elle, on peut imputer cette situation à une forme d’autocensure. En cause, un imaginaire bien stéréotypé autour des modèles. Iael témoigne par exemple de la surprise de celles et ceux qui la voient pour la première fois, elle, l’amie « mannequin ». Alors qu’elle explique son travail à des inconnus, suivent parfois des silences étonnés.
« Quand on dit qu’on est mannequin dans un message, personne n’imagine une personne grosse. » résume Iael Joly.
Dans ses expériences à l’étranger, Marion Massat a quant à elle réalisé le retard du marché français et sa propension à coincer les modèles dans des catégories.
« En France, quand on nous présente, on est la fille curve. À l’étranger, quand j’ai bossé en Espagne par exemple, on est juste mannequin. C’est un point sur lequel mon agence belge [Dominique] met vraiment l’accent. Ils en ont marre qu’on en mette les filles dans des cases, c’est-à-dire les filles straight, les filles in between, les filles curve… » 
Marion relève une autre différence de taille entre la France et les autres pays dans lesquels elle a travaillé : le salaire. En Espagne, elle était mieux payée mais aussi moins taxée. Très vite, le modèle a constaté que l’activité était inégale d’un mois à l’autre et les délais de paiement parfois aléatoires. Et le modèle de préciser que l’enthousiasme des marques pour le plus size est tout relatif…
« En général, explique Marion, il faut une fille straight classique pour ne pas trop bousculer le monde de la mode. Et puis, en même temps, il faut faire plaisir aux consommateurs. Donc on va mettre une fille avec un peu plus de formes. Ça, c’est vraiment une réalité évidente et c’est la même chose pour les couleurs de peau. »
Si beaucoup de marques de prêt-à-porter empruntent le virage bodypositive, certaines traînent des pieds. Pendant un casting pour une marque de lingerie, on précise à Iael Joly (qui ne trouve d’ailleurs pas sa taille) qu’elle ne doit pas hésiter à « aller dans le sexy » pendant le shooting. Avec un sourire mielleux, on insiste :
« Vraiment, abuse, abuse le sexy parce que, ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre, c’est un peu compliqué de rendre la lingerie vendeur sur une femme grosse. »
Au moment du casting, Iael fait un 48. Désabusée, elle confie :
« Je savais qu’elle allait prendre un 42/44. Le plus mince possible en grande taille. ».

Nombre de marques tentent de concilier les exigences progressistes de la société avec leur propre vision de la mode. Dans les publicités figurent donc des mannequins grande taille qui font un 44 mais plus d’1,80 m. Le but ? Qu’elles n’aient pas « l’air plus size. » Parer sa grossophobie d’un vernis bodypositive, un pari peu risqué.
Marion et Iael admettent d’ailleurs coller à une forme de stéréotype : celui de la femme à la silhouette en sablier. Une taille fine, des hanches larges et une forte poitrine. Cette représentation s’accompagne d’ailleurs d’imaginaires très marqués. Iael a beaucoup hésité à se couper les cheveux courts. Une coupe qui la différencie des autres modèles mais l’exclut d’un certain marché :
« Il y a certains clients qui n’ont pas encore rappelé avec des cheveux courts et qui ne me rappelleront pas, notamment quand leur client cible, c’est une mère de famille. »
Marion se désole de cette catégorisation qui pousse les femmes grosses à se cacher :
« C’est malheureux de voir que tu ne peux pas être jeune et avoir des formes, trouver des vêtements un peu sympas, tendance. Quand je bosse pour des marques qui sont spécialisées dans les vêtements grande taille, je peux te jurer qu’il n’y a aucun vêtement que je mettrais. »
Une alternative existe : des projets très sexualisants, ou bien des spots avant/après. Pour ses 17 ans, Marion reçoit par exemple une proposition de publicité pour des brûleurs de graisse. Son rôle ? Celui de « la fille rondouillette » qui veut connaître le secret de la silhouette longiligne de son amie. En bref, quelle que soit la publicité concernée, le curve semble toujours être un sujet. Mais sur ce point aussi, un tournant s’annonce.
Les mannequins sont-elles interchangeables ? Il semble que l’ère du mannequin-portemanteau touche à sa fin. Ou du moins, de nombreuses marques s’en détournent. Sylvie Fabregon, directrice de l’Agence Plus, dit elle-même préférer travailler avec « des gens qui n’ont pas qu’un physique, surtout quand c’est le même. »
Encore une fois, il s’agit bien plus souvent d’affaires que de convictions, résume Iael Joly :
« Les marques ont remarqué que ça vendait beaucoup plus de mettre une personne qui avait des choses à dire que de mettre une personne qui, physiquement, était attirante. »
Il semble pourtant que les modèles puissent y trouver leur compte, surtout quand elles s’inscrivent dans un courant aussi populaire que celui du bodypositive et celui du bodyneutral.
Mannequins devenues influenceuses, les voilà donc à s’affairer sur leurs réseaux sociaux. Il n’est plus simplement question de parfaire la vitrine. Il faut faire du chiffre. Marion Massat précise que le nombre d’abonnés a une influence sur le casting des mannequins effectué par les marques.
Leur simple présence à l’image offre parfois un vernis militant à leur travail. Qu’elles revendiquent ou non la charge politique de leur présence dans la publicité, les modèles curve font l’objet de nombreux commentaires qui se félicitent de l’évolution des mentalités.
Restent quelques maladresses récurrentes. Sous des photos dénudées, on salue leur courage, ce qui a le don d’agacer Iael :
« On sait qu’on ne dirait pas ça à une personne mince qui fait exactement les mêmes poses que moi, les mêmes photos. »
Après avoir eu carte blanche dans le cadre d’une vidéo avec Adidas, Iael Joly peine à revenir en arrière. Les rares marques se voulant plus engagées avec lesquelles elle a pu travailler tendent à lui mettre des mots dans la bouche, au prix de quelques faux pas.
Le mannequin estime qu’aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, la place consacrée à la personnalité a une ampleur toute autre. Parfois, le modèle s’interroge même sur son avenir dans l’Hexagone :
« J’ai eu l’occasion de bosser avec la plupart des marques que je voulais en France. Donc je n’ai plus trop d’horizon ici. »
Dans une industrie où les podiums demeurent trop souvent des faux plats, les modèles plus size réclament des évolutions significatives. Reste à savoir si les circuits français sont prêts à porter ces changements.
À lire aussi : Pour les mannequins françaises, se syndiquer est quasi-impossible. Pourquoi donc ?
Crédit photo : Pexels
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