Présidentielle 2022 : Macron donné gagnant au second tour, selon … – Le Figaro

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Le président sortant l’emporterait au second tour face à Marine Le Pen avec un score compris entre 54% et 51% contre 46%-49% pour la candidate RN, selon les premiers sondages réalisés dimanche après le premier tour.
TERMINÉ
Vous pouvez suivre la première journée de la campagne du second sur notre nouveau direct.
Selon le décompte des bulletins de vote de 100% des communes fourni par le ministère de l’Intérieur, Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour avec 27,84% devant Marine Le Pen qui obtient 23,15%. Jean-Luc Mélenchon arrive en troisième position avec 21,95%.
Eric Zemmour obtient le score de 7,07%, Valérie Pécresse 4,78%, Yannick Jadot 4,63%, Jean Lassalle 3,13%, Fabien Roussel 2,28% et Nicolas Dupont-Aignan 2,06%.
Enfin, Anne Hidalgo, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud ferment la marche avec respectivement 1,75%, 0,77% et 0,56%.
Découvrez avec Le Figaro les résultats du premier tour, validés par le ministère de l’Intérieur. Retrouvez le nom du candidat, le nombre de voix recueillies et son pourcentage.
Nathalie Arthaud 21.811 0,40%, Fabien Roussel 105.054 1,92%, Emmanuel Macron 1.654.413 30,22%, Jean Lassalle 87.164 1,59%, Marine Le Pen 709.641 12,96%, Eric Zemmour 409.100 7,47%, Jean-Luc Mélenchon 1.654.189 30,21%, Anne Hidalgo 78.460 1,43%, Yannick Jadot 296.056 5,41%, Valérie Pécresse 339.205 6,20%, Philippe Poutou 32.896 0,60%, Nicolas Dupont-Aignan 87.299 1,59%
Découvrez avec Le Figaro les résultats du premier tour, validés par le ministère de l’Intérieur. Retrouvez le nom du candidat, le nombre de voix recueillies et son pourcentage.
Nathalie Arthaud 20.974 0,69%, Fabien Roussel 94.823 3,11%, Emmanuel Macron 773.194 25,39%, Jean Lassalle 62.547 2,05%, Marine Le Pen 1.015.369 33,35%, Eric Zemmour 179.594 5,90%, Jean-Luc Mélenchon 577.881 18,98%, Anne Hidalgo 40.868 1,34%, Yannick Jadot 95.236 3,13%, Valérie Pécresse 107.637 3,54%, Philippe Poutou 21.154 0,69%, Nicolas Dupont-Aignan 55.437 1,82%.
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Nathalie Arthaud 9.473 0,36%, Fabien Roussel 54.730 2,06%, Emmanuel Macron 619.529 23,34%, Jean Lassalle 72.847 2,74%, Marine Le Pen 732.376 27,59%, Eric Zemmour 310.837 11,71%, Jean-Luc Mélenchon 524.676 19,77%, Anne Hidalgo 29.511 1,11%, Yannick Jadot 107.670 4,06%, Valérie Pécresse 116.142 4,38%, Philippe Poutou 16.224 0,61%, Nicolas Dupont-Aignan 60.204 2,27%.
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Nathalie Arthaud 23.137 0,55%, Fabien Roussel 96.418 2,28%, Emmanuel Macron 1.175.064 27,75%, Jean Lassalle 136.417 3,22%, Marine Le Pen 943.194 22,28%, Eric Zemmour 312.903 7,39%, Jean-Luc Mélenchon 897 386 21,20%, Anne Hidalgo 77.560 1,83%, Yannick Jadot 224.734 5,31%, Valérie Pécresse 217.873 5,15%, Philippe Poutou 30.597 0,72%, Nicolas Dupont-Aignan 98.462 2,33%.
Alors que des incidents ont éclaté plus tôt dans le centre de Rennes, où plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, la ville de Lyon a également été le théâtre d’une manifestation. Des feux d’artifices ont été tirés, et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre auraient éclaté, selon de nombreuses images circulant sur les réseaux sociaux.
Selon le témoignage de la maire du 1er arrondissement, Yasmine Bouagga (EELV) sur l’antenne de France 3 Rhône-Alpes, «un groupe de manifestants a cassé un abribus et lancé des projectiles sur les fenêtres» de la mairie puis a «pénétré dans une des salles adjacentes à une des salles où le dépouillement se faisait». «Les assesseurs les ont fait sortir et ont bloqué les portes pour permettre de finir le bon déroulement de comptage des bulletins», a ajouté l’élue.
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La porte-parole de la candidate des Républicains Florence Portelli a admis que le faible score de Valérie Pécresse n’était «pas une grosse défaite (mais) une énorme défaite». «Je ne vais pas faire de la langue de bois. Mais ce n’est pas pour autant qu’on n’existe pas, ce n’est pas pour autant que nos idées ne sont pas majoritaires», a-t-elle déclaré sur BFMTV.
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La ministre de la Transformation Amélie de Montchalin, soutien d’Emmanuel Macron, a critiqué sur Cnews la candidate du RN Marine Le Pen, la qualifiant de «candidate de l’injustice».
Dans un tweet suivant son élimination au premier tour de la présidentielle, Éric Zemmour a clamé que «l’aventure ne fait que commencer». «“Merci” est un bien trop petit mot pour exprimer toute l’admiration que je vous porte et toute la reconnaissance que je vous dois», a écrit le candidat Reconquête!, qui a obtenu près de 7% des voix.
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Des militants de Jean-Luc Mélenchon se sont érigés ce dimanche soir contre le candidat communiste Fabien Roussel, estimant qu’il a floué la présence au second tour de l’insoumis. «Mélenchon président! Roussel à la poubelle», peut-on entendre dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
Sur Twitter, le mot-dièse «#PlusJamaisPCF» est en tendances.
Le soutien de Jean-Luc Mélenchon Manuel Bompard a indiqué que La France insoumise «ne pense pas faire de recours», alors que le nombre de voix séparant Jean-Luc Mélenchon de Marine Le Pen est estimé à quelques centaines de milliers.
D’après notre envoyé spécial Vincent Joly.
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Les militants LFI sont toujours mobilisés devant le Cirque d’Hiver, qui a fermé ses portes, alors qu’ils espèrent toujours que leur candidat, Jean-Luc Mélenchon, se qualifie au second tour. «Ni Le Pen, ni Macron, nous on veut Mélenchon !», scande la foule qui ne s’essouffle pas, quatre heures après les premiers résultats. Du côté des proches de Mélenchon, on préfère temporiser: «On ne peut pas dire que c’est impossible mais ce n’est pas l’hypothèse la plus probable».
De nos envoyés spéciaux Elisabeth Pierson et Pierre Lepelletier
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Nathalie Arthaud 18 658 0,67%, Fabien Roussel 47 422 1,70%, Emmanuel Macron 762 244 27,28%, Jean Lassalle 77 452 2,77%, Marine Le Pen 825 196 29,54%, Eric Zemmour 200 285 7,17%, Jean-Luc Mélenchon 492 443 17,63%, Anne Hidalgo 40 030 1,43%, Yannick Jadot 111 973 4,01%, Valérie Pécresse 120 911 4,33%, Philippe Poutou 22 238 0,80%, Nicolas Dupont-Aignan 74 917 2,68%
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Nathalie Arthaud 18 498 0,54%, Fabien Roussel 96 800 2,83%, Emmanuel Macron 945 330 27,63%, Jean Lassalle 201 778 5,90%, Marine Le Pen 779 945 22,80%, Eric Zemmour 210 501 6,15%, Jean-Luc Mélenchon 681 401 19,92%, Anne Hidalgo 77 326 2,26%, Yannick Jadot 151 746 4,44%, Valérie Pécresse 157 229 4,60%, Philippe Poutou 32 596 0,95%, Nicolas Dupont-Aignan 67 662 1,98%
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Nathalie Arthaud 12 965 0,66%, Fabien Roussel 51 193 2,59%, Emmanuel Macron 647 180 32,79%, Jean Lassalle 58 653 2,97%, Marine Le Pen 385 393 19,53%, Eric Zemmour 96 984 4,91%, Jean-Luc Mélenchon 407 528 20,65%, Anne Hidalgo 43 605 2,21%, Yannick Jadot 122 198 6,19%, Valérie Pécresse 92 800 4,70%, Philippe Poutou 19 914 1,01%, Nicolas Dupont-Aignan 35 103 1,78%
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Nathalie Arthaud 20 966 0,69%, Fabien Roussel 94 779 3,11%, Emmanuel Macron 772 595 25,39%, Jean Lassalle 62 523 2,05%, Marine Le Pen 1 015 123 33,36%, Eric Zemmour 179 478 5,90%, Jean-Luc Mélenchon 577 395 18,98%, Anne Hidalgo 40 846 1,34%, Yannick Jadot 95 086 3,12%, Valérie Pécresse 107 532 3,53%, Philippe Poutou 21 140 0,69%, Nicolas Dupont-Aignan 55 419 1,82%
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Nathalie Arthaud 12 839 0,72%, Fabien Roussel 46 358 2,60%, Emmanuel Macron 521 760 29,26%, Jean Lassalle 45 487 2,55%, Marine Le Pen 484 095 27,14%, Eric Zemmour 99 446 5,58%, Jean-Luc Mélenchon 335 582 18,82%, Anne Hidalgo 30 234 1,70%, Yannick Jadot 73 288 4,11%, Valérie Pécresse 79 799 4,47%, Philippe Poutou 16 005 0,90%, Nicolas Dupont-Aignan 38 559 2,16%
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Nathalie Arthaud 10 642 0,71%, Fabien Roussel 33 931 2,27%, Emmanuel Macron 394 120 26,32%, Jean Lassalle 49 555 3,31%, Marine Le Pen 409 633 27,35%, Eric Zemmour 107 055 7,15%, Jean-Luc Mélenchon 277 899 18,56%, Anne Hidalgo 26 543 1,77%, Yannick Jadot 60 227 4,02%, Valérie Pécresse 76 658 5,12%, Philippe Poutou 12 737 0,85%, Nicolas Dupont-Aignan 38 691 2,58%
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Nathalie Arthaud 9 256 0,69%, Fabien Roussel 33 588 2,50%, Emmanuel Macron 383 849 28,53%, Jean Lassalle 38 658 2,87%, Marine Le Pen 347 842 25,86%, Eric Zemmour 88 574 6,58%, Jean-Luc Mélenchon 251 257 18,68%, Anne Hidalgo 23 161 1,72%, Yannick Jadot 54 400 4,04%, Valérie Pécresse 71 689 5,33%, Philippe Poutou 11 220 0,83%, Nicolas Dupont-Aignan 31 758 2,36%
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Nathalie Arthaud 13 862 0,65%, Fabien Roussel 45 055 2,12%, Emmanuel Macron 707 912 33,28%, Jean Lassalle 54 584 2,57%, Marine Le Pen 441 979 20,78%, Eric Zemmour 114 377 5,38%, Jean-Luc Mélenchon 408 959 19,22%, Anne Hidalgo 43 286 2,03%, Yannick Jadot 127 892 6,01%, Valérie Pécresse 106 769 5,02%, Philippe Poutou 18 431 0,87%, Nicolas Dupont-Aignan 44 212 2,08%
Découvrez avec Le Figaro les résultats du premier tour, validés par le ministère de l’Intérieur.

• Guadeloupe :
Nathalie Arthaud 0,80%, Fabien Roussel 0,49%, Emmanuel Macron 13,43%, Jean Lassalle 0,76%, Marine Le Pen 17,92%, Éric Zemmour 2,29%, Jean-Luc Mélenchon 56,16%, Anne Hidalgo 1,68%, Yannick Jadot 1,43%, Valérie Pécresse 2,95%, Philippe Poutou 0,53%, Nicolas Dupont-Aignan 1,56%

• Martinique :

Nathalie Arthaud 1,18%, Fabien Roussel 0,61%, Emmanuel Macron 16,30%, Jean Lassalle 0,95%, Marine Le Pen 13,42%, Eric Zemmour 2,56%, Jean-Luc Mélenchon 53,10%, Anne Hidalgo 3,20%, Yannick Jadot 1,61%, Valérie Pécresse 3,85%, Philippe Poutou 0,79%, Nicolas Dupont-Aignan 2,43%

• Guyane :

Nathalie Arthaud 0,83%, Fabien Roussel 0,69%, Emmanuel Macron 14,22%, Jean Lassalle 1,44%, Marine Le Pen 17,66%, Eric Zemmour 4,39%, Jean-Luc Mélenchon 50,59%, Anne Hidalgo 1,49%, Yannick Jadot 2,62%, Valérie Pécresse 2,78%, Philippe Poutou 1,29%, Nicolas Dupont-Aignan 2,00%

• Saint-Barthélemy et Saint-Martin :

Nathalie Arthaud 0,49%, Fabien Roussel 0,57%, Emmanuel Macron 24,74%, Jean Lassalle 2,49%, Marine Le Pen 17,27%, Eric Zemmour 13,23%, Jean-Luc Mélenchon 28,13%, Anne Hidalgo 1,10%, Yannick Jadot 2,95%, Valérie Pécresse 4,23%, Philippe Poutou 0,75%, Nicolas Dupont-Aignan 4,05%

• Wallis et Futuna :

Nathalie Arthaud 1,83%, Fabien Roussel 0,63%, Emmanuel Macron 39,47%, Jean Lassalle 1,46%, Marine Le Pen 10,80%, Eric Zemmour 2,20%, Jean-Luc Mélenchon 9,35%, Anne Hidalgo 2,20%, Yannick Jadot 1,34%, Valérie Pécresse 25,27%, Philippe Poutou 0,90%, Nicolas Dupont-Aignan 4,55%

• Nouvelle-Calédonie :

Nathalie Arthaud 0,80%, Fabien Roussel 0,57%, Emmanuel Macron 40,51%, Jean Lassalle 1,46%, Marine Le Pen 18,83%, Eric Zemmour 9,13%, Jean-Luc Mélenchon 13,77%, Anne Hidalgo 1,37%, Yannick Jadot 3,07%, Valérie Pécresse 5,88%, Philippe Poutou 0,79%, Nicolas Dupont-Aignan 3,83%

• Mayotte :

Nathalie Arthaud 1,26%, Fabien Roussel 0,60%, Emmanuel Macron 17,42%, Jean Lassalle 1,04%, Marine Le Pen 41,42%, Eric Zemmour 1,42%, Jean-Luc Mélenchon 24,44%, Anne Hidalgo 0,93%, Yannick Jadot 0,86%, Valérie Pécresse 8,17%, Philippe Poutou 0,94%, Nicolas Dupont-Aignan 1,51%

• La Réunion :

Nathalie Arthaud 3 538 1,02%, Fabien Roussel 3 074 0,89%, Emmanuel Macron 62 541 18,04%, Jean Lassalle 4 844 1,40%, Marine Le Pen 85 770 24,73%, Eric Zemmour 13 070 3,77%, Jean-Luc Mélenchon 139 603 40,26%, Anne Hidalgo 5 549 1,60%, Yannick Jadot 7 994 2,31%, Valérie Pécresse 9 738 2,81%, Philippe Poutou 2 705 0,78%, Nicolas Dupont-Aignan 8 338 2,40%.
Au Cirque d’Hiver, Jean Luc Melenchon dit au revoir à ses équipes et quitte les lieux : «Adios les copains merci à tout le monde».
Devant le bâtiment, la foule scande toujours en espérant une présence au second tour.
INFO LE FIGARO – Qualifié en finale du scrutin, le président-candidat souhaite réunir ses sympathisants dans la cité phocéenne autour du week-end de Pâques.
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Chez Les Républicains. La présidentielle 2022 s’est arrêtée dimanche soir pour Valérie Pécresse. Selon les estimations Ifop-Fiducial connues à 20 heures, la candidate de la droite était évaluée à 4,8 % des suffrages, en sixième position, derrière Éric ZemmourYannick Jadot. Elle s’était annoncée comme «la surprise» du premier tour, mais dimanche soir elle a été contrainte de reconnaître sa défaite, depuis la Maison de la chimie, à Paris. «J’ai dû batailler sur deux fronts: contre le camp du président sortant et contre celui des extrêmes. Alliés, en la circonstance, pour diviser et battre la droite républicaine», a-t-elle dénoncé, avant de dire qu’elle n’avait «pas réussi, dans cette campagne atrophiée et en l’absence de vrais débats» à se «délivrer de cet étau» et à «convaincre» les Français. Estimant que le «reflexe du vote utile» avait «joué à plein», elle a également reconnue une «déception personnelle et collective». «J’assume, en responsabilité, toute ma part dans cette défaite», a insisté Valérie Pécresse.
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Devant le QG de Mélenchon, un murmure parcourt la foule : «0,8 ! “Eh, tout le monde ! On est à 0,8% du second tour !”» Les militants LFI se basent sur une nouvelle estimation que d’Ipsos-Sopra Steria où Jean-Luc Mélenchon est crédité de 22,2% et Marine Le Pen de 23%. Nos estimations, fournies par l’Ifop-Fiducial, donne Mélenchon à 21,2%. Les militants ont tous les yeux rivés sur leur téléphone, tandis que l’écart entre Le Pen et Mélenchon se resserre.
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«Ça se rapproche. Il y a la joie de l’espoir derrière. Peut-être qu’on va finir plus proche que ce qu’on annonçait en début de soirée», estime Manon Aubry. Une certaine excitation agite le QG de Mélenchon avec les derniers résultats Ifop. Discussion entre les conseillers de campagne : «Quand il y avait 0,8 points avec Marine Le Pen il restait 25% des grandes villes à dépouiller. Or les grandes villes, c’est Mélenchon ! Là on n’est plus qu’à 0,5 de différence. Delahousse et Lapix ont dit il y a 5 minutes que Mélenchon pouvait battre Le Pen», affirme-t-elle. Et d’ajouter : «C’est pas fini !».
Adrien Quatennens se trouve également devant le Cirque d’Hiver alors que les sympathisants réunis espèrent une confirmation de la remontée de Jean-Luc Mélenchon. «On verra le résultat définitif, peut-être qu’encore tout est possible. Aujourd’hui on a vu des femmes et des hommes se mobiliser qui ne le faisaient pas habituellement. On a vu beaucoup d’espoir dans ce bulletin de vote, et il faut leur dire qu’on est là et qu’on continue», déclare-t-il.
De nos envoyés spéciaux Elisabeth Pierson et Vincent Jolly.
Après le départ d’Emmanuel Macron, certains membres du gouvernement restent pour assurer le service après-vente. C’est notamment le cas du secrétaire d’état aux Affaires européennes, Clément Beaune: entre deux selfies avec des militants, ce dernier note que la «recomposition politique de 2017 s’est accélérée, accentuée», ce soir. Pour le proche d’Emmanuel Macron, le président-candidat a eu un «bon résultat», avec une abstention moins forte que ce qui était craint. «C’est une nouvelle campagne qui commence ce soir», lance le secrétaire d’Etat, ajoutant que le locataire de l’Élysée et les membres de son gouvernement vont «labourer toutes les terres de France», dans les deux semaines à venir.
Alors que certains militants interrogés disaient espérer que le président-candidat mettrait en avant des mesures sociales pour séduire l’électorat de gauche, Clément Beaune défend le bilan du quinquennat sur ce point. La campagne du second tour sera l’occasion «d’aller plus sur le terrain», après une «campagne empêchée au premier tour». Elle sera aussi l’occasion de «faire tomber le masque de l’extrême-droite», explique le secrétaire d’Etat au Figaro, ajoutant que Marine Le Pen a mené une campagne «cachée».
Non loin, Jean-Michel Blanquer martèle qu’il s’agira, ces jours à venir, «d’aller chercher les Français», et d’éviter à tout prix une «logique de pure diabolisation de l’adversaire». «La bataille commence, il va falloir aller convaincre ceux qui se sont abstenus», ajoute Clément Beaune.
De notre envoyé spécial Wladimir Garcin-Berson.
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La CFDT, premier syndicat de France, a appelé dimanche soir dans un communiqué à «battre la candidate du Rassemblement national en votant pour Emmanuel Macron» au second tour de la présidentielle le 24 avril. «Cet appel ne vaut ni approbation du bilan du président sortant ni adhésion à son programme», a ajouté la confédération.
«Malgré une volonté affichée de dédiabolisation, le Rassemblement national n’a fondamentalement pas changé. Son programme politique centré sur la discrimination entre les citoyens, le repli sur soi et le rejet de l’autre, y compris en modifiant la Constitution, ses accointances internationales avec les autocrates, sa détermination à saper l’Europe sont un danger pour la démocratie», dénonce la CFDT.
«Les Français ont placé Emmanuel Macron en tête au premier tour de l’élection présidentielle et je m’en félicite», a réagi l’ancien premier ministre Édouard Philippe dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Le maire du Havre salue «le bon score du président de la République qui le place dans les meilleurs dispositions pour le second tour».
«Surtout, je veux alerter l’ensemble de nos concitoyens sur le choix, le choix important qui s’offre à eux dans la perspective du second tour. Parce que la France, elle ne sera pas la même si elle est présidée demain par Marine Le Pen ou si elle continue d’être présidée par le président de la République», a ajouté l’ancien premier ministre. «Si comme moi on est attaché à une France qui est grande lorsqu’elle tient à cette idée de liberté, si on est attaché à une France qui est puissante quand elle est influente dans une Europe forte, si on est attaché à une France prospère, c’est-à-dire une France où le chômage diminue, où les investissements s’accélèrent, où le plein emploi est en vue, alors je crois qu’on doit s’engager pour le président de la République, faire campagne activement, et prendre ses responsabilités, et voter le 24 avril pour Emmanuel Macron», a conclu Édouard Philippe.
Des incidents ont éclaté dans la soirée dans le centre de Rennes, où plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à l’annonce du résultat du premier tour de la présidentielle, ont constaté un journaliste de l’AFP et le média Actu Rennes.
Environ 500 personnes, majoritairement des jeunes, ont défilé dans les rues du centre ville en scandant des slogans anticapitalistes et anti-fascistes. «La jeunesse emmerde le fascisme national, Le Pen dynastie fasciste», ou encore «Pinault exécution», en allusion à l’homme d’affaires breton, pouvait-on lire sur des façades.
Du mobilier urbain a été détruit et des vitrines d’agences bancaires ont été dégradées. Sur une place du centre ville, un feu a été allumé avec notamment du matériel de chantier, nécessitant l’intervention des pompiers.
Les écologistes ruminaient un sentiment d’immense gâchis dimanche soir. Leur candidat, Yannick Jadot, a conclu sa campagne sans tambour ni trompette, recueillant seulement 4,8 % des voix, selon les premières estimations. Coup de massue supplémentaire: le candidat ne franchirait pas la barre des 5 % et pourrait ne pas bénéficier du remboursement des frais de campagne. «L’écologie a besoin dès ce soir de votre soutien financier pour poursuivre ses indispensables combats», a d’ailleurs affirmé Yannick Jadot lors de sa courte déclaration après les résultats. Comme annonciateur des lendemains qui déchantent… «C’est une lourde défaite par rapport à nos espoirs pour cette présidentielle», confirmait un cadre, quelques minutes après les résultats. En attendant la suite, Yannick Jadot a appelé ses électeurs «à faire barrage à l’extrême droite en déposant dans l’urne un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne le 24 avril prochain» tout en ajoutant que «notre vote ne vaut pas caution» de la cause écologique pour le candidat sortant.
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Comme on disait autrefois aux enfants, la surprise, c’est qu’il n’y a pas de surprise! Le match Macron-Le Pen, ce match retour dont, paraît-il, les Français ne voulaient pas, aura bien lieu. Ni Mélenchon, en dépit de sa spectaculaire remontée finale, ni Zemmour malgré son incroyable chevauchée initiale, ni Valérie Pécresse, que son courage n’aura pas suffi à sauver du naufrage, n’auront réussi à l’empêcher.
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Le président sortant Emmanuel Macron l’emporterait au second tour face à Marine Le Pen, avec un score compris entre 54% et 51% contre 46%-49% pour la candidate RN, selon les premiers sondages réalisés dimanche après le premier tour.
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Le score serait ainsi nettement plus serré qu’il y a cinq ans quand Emmanuel Macron s’était imposé par 66,1% des voix contre 33,9% pour Marine Le Pen. Tous deux se sont qualifiés dimanche pour le second tour, avec environ 28% des voix pour le président sortant et environ 23% pour Marine Le Pen, selon les estimations.
Le score le plus serré pour le second tour est de 51%-49%, selon le sondage de l’institut Ifop-fiducial pour TF1 / LCI / Paris Match / Sud Radio. Deux autres enquêtes donnent 54%-46%: celle de l’institut Ipsos Sopra-Steria France TV / Radio France / Le Parisien / LCP / RFI et celle d’OpinionWay pour CNews / Europe1. Dans le détail, environ un tiers (35%) des électeurs de la candidate LR Valérie Pécresse se reporteraient sur Emmanuel Macron et tout autant sur Marine Le Pen, les 30% restants optant pour un vote blanc, nul ou l’abstention, selon l’Ifop. Pour OpinionWay, 43% des électeurs LR soutiendront le président sortant, contre 27% pour la candidate d’extrême droite.
Le report des voix des électeurs de Jean-Luc Mélenchon est aussi très éparpillé: 33% pour Emmanuel Macron, 23% pour Marine Le Pen et 44% blanc, nul ou abstention, selon l’Ifop. Il serait de 27% pour le président sortant et de 21% pour Marine Le Pen, selon Opinionway. Les trois quarts des électeurs du polémiste d’extrême droite Eric Zemmour disent vouloir voter pour la candidate RN, contre 4% seulement pour le président sortant, selon l’Ifop.
Le sondage Ifop a été réalisé dimanche de 20H01 à 21H00 auprès d’un échantillon de 968 personnes inscrites sur les listes électorales extrait d’un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La marge d’erreur est de 3%. Celui d’OpinionWay a aussi été réalisé dimanche auprès d’un échantillon de 1739 personnes. Celui d’Ipsos a un échantillon de 1172 personnes.
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Florian Philippot, figure des manifestations anti-passe sanitaire et ancien bras droit de Marine Le Pen, a appelé dimanche à voter pour la candidate du RN au second tour de la présidentielle face au président sortant Emmanuel Macron. «Il faut voter Marine Le Pen pour se donner une chance de dégager Macron!», a déclaré à l’issue du premier tour Florian Philippot dans un tweet, accompagné du mot-dièse «#ToutSaufMacron».
«Quel drame de voir Macron en hausse par rapport à 2017!», a-t-il estimé. Dans une vidéo aussi publiée sur son compte Twitter, le président du petit parti Les Patriotes a ajouté être «abasourdi» par cette progression par rapport à 2017, «après le quinquennat d’épouvante que nous venons de vivre». «Il faut se donner les moyens de dégager Macron et pour ça il n’y a qu’une seule solution, c’est voter Marine Le Pen», «quelles que soient nos divergences, qui n’auront pas disparues», a-t-il poursuivi.
Quelques jeunes étudiants errent devant la Maison de la Mutualité, QG de Zemmour. On s’étreint et on se tape dans le dos, mi-déçus, mi-exaltés par cette première soirée électorale en tant que militants. Revient souvent l’hypothèse du trucage chez les plus jeunes. «J’étais au Trocadero, c’était fou. Je ne veux pas croire qu’on ait fait seulement 8%» soupire Pierre, 19 ans. «Je n’ai pas envie de partir, de rester seule chez moi après toute cette campagne. Tout ça pour ça…» déplore son amie Sophie. «Aucun regret, on a tout donné. Après tout, on est 4ème sur 12» ajoute Pierre, philosophe.
De notre envoyée spéciale Coline Renault.
Le candidat de Reconquête ! réalise un score substantiel mais insuffisant, au point de provoquer l’amertume de ses soutiens.
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Les militants encore nombreux au QG de Marine Le Pen. Tous se félicitent que la candidate du RN ait misé sur le pouvoir d’achat au cours de sa campagne, une thématique «porteuse» et qui la rend «proche des Français», veulent croire les militants interrogés par notre journaliste sur place, Océane Herrero.
Dominique et Brigitte, militants venus en couple, croient dur comme fer au potentiel de victoire de Marine Le Pen. Selon eux, le projet de la candidate est «crédible» et se financera grâce aux restrictions promises de l’immigration. «L’Etat, c’est comme un parent. Il ne doit pas adopter des gens s’il n’arrive pas déjà à s’occuper de ses propres enfants», compare Brigitte.
De notre envoyée spéciale Océane Herrero.
Après avoir terminé son discours dans lequel il a notamment lancé «je compte sur vous» à ses militants, Emmanuel Macron s’offre un bain de foule, tout sourire, pendant que retentit pour la première fois de la soirée de la musique dans la salle, a observé notre journaliste sur place, Wladimir Garcin-Berson. Une foule compacte se forme autour du chef de l’Etat, qui serre des mains, fait des bises et profite de cet instant. «Brigitte !», «Macron président !», entend-on autour, alors que chacun tente de se rapprocher autant que faire se peut du locataire de l’Élysée. «Je vois rien !», bougonne une quinquagénaire, trop petite, à qui la foule compacte et le mur de caméras et de smartphones cache Emmanuel Macron.
De notre envoyé spécial Wladimir Garcin-Berson.
Pour le directeur du département Opinion de l’Ifop, le résultat de l’élection présidentielle confirme la recomposition politique de notre pays. En lieu et place du vieux clivage droite-gauche, un clivage entre France d’en haut et France d’en bas continue de monter en puissance, explique-t-il.
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Chez Anne Hidalgo, la soirée se termine tranquillement. «C’est le moment d’être combatifs », clament les militants d’Anne Hidalgo
Passé la déception des résultats, les sympathisants d’Anne Hidalgo présents à son QG de campagne parisien pensent déjà à l’après. «On s’y attendait, on est lucide », lâche Jean-Philippe, 37 ans, dans la petite foule encore présente à 22 heures: «C’est le moment d’être combatif ! On doit imaginer le futur de la gauche», philosophe-t-il, le sourire aux lèvres : «Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse d’autre ? »
«Forcément on est déçu, on espérait faire mieux», avoue Alexis, 20 ans. Ce dernier regrette les «guerres d’égos» à gauche mais suivra la consigne de vote donnée par l’édile parisienne pour Emmanuel Macron : «Ce n’est pas Marine Le Pen qui va se battre pour les jeunes », jure-t-il.
De notre envoyée spéciale Esther Paolini.
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Devant le QG de la France insoumise, quelques militants sont amères. Comme Kad, un militant de 26 ans, interrogé par notre journaliste sur place, Elisabeth Pierson: «Hidalgo, c’est deux mois de campagne sur le dos de Mélenchon, pour faire… 2% !!! C’est à cause d’elle, mais aussi de Jadot, de Roussel qu’on en est là. En cumulant les scores, la gauche aurait été au second tour. Si on comptait le nombre de fois où la maire de Paris a parlé mal de Mélenchon, je trouve ça honteux. Au nom de je ne sais quoi, chacun a fait campagne perso».
Une petite foule de militants LFI reste d’ailleurs postée devant le crique d’Hiver aux cris de «la jeunesse emmerde le Front national».
De notre envoyée spéciale Elisabeth Pierson.
Une analyse revient fréquemment dans la bouche des militants, qui sèchent leurs larmes en partageant un verre de vin au QG de l’ancien journaliste. «Les gens ont voté utile», confie une proche de Jean-Frédéric Poisson qui a fait campagne pour Zemmour. «Les trois têtes d’affiche totalisent plus de 70% des voix. À droite on a tellement eu peur de voir Mélenchon au second tour qu’on a voté pour Marine Le Pen afin d’éviter la catastrophe. Zemmour a été balayé par cette inquiétude.»
De notre envoyé spécial sur place, Paul Sugy.
Avec 23,6 % des suffrages, la candidate du Rassemblement national dépasse son score de 2017. Avec des réserves de voix conséquentes, un projet moins radical, et un adversaire devant défendre son bilan, elle croit sa victoire possible.
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Emmanuel Macron a continué son premier discours d’entre-deux tours: «Ne nous trompons pas, rien n’est joué. Le débat que nous aurons dans les quinze jours à venir est décisif pour notre pays et pour l’Europe. Voulons-nous d’une France indépendante parce que forte sur le plan économique, écologique, agricole et culturelle ? (…) Voulons-nous d’une France où par l’écologie les factures de chauffage se réduiront et la voiture électrique pour tous ? Voulons-nous d’une France qui continue à faire confiance à la science, à la raison, à la compétence, comme nous l’avons fait ces dernières années ?», a clamé le président-candidat.
«Je veux d’une France qui lutte résolument contre le séparatisme islamiste, mais pas d’une France qui empêche les musulmans et les juifs de manger selon les (préceptes) de leur religion. Je veux une France qui s’inscrit dans une Europe forte, pas d’une France qui sortie de l’Europe n’aurait que pour alliés l’internationale des populistes et des xénophobes», a-t-il aussi chargé contre Marine Le Pen.
Emmanuel Macron prend la parole, depuis son QG situé à porte de Versailles. «Votre confiance m’honore, m’oblige et m’engage, assure le président sortant. Vous pouvez compter sur moi pour mettre en place ce projet de progrès, d’ouverture et d’indépendance de la France que nous avons défendu pendant cette campagne.»
«J’appelle tous ceux qui depuis six ans et jusqu’à ce soir se sont engagés pour travailler à mes côtés à se transcender pour se rassembler en un grand mouvement politique d’unité et d’action, continue Emmanuel Macron. Je veux saluer l’ensemble des candidats présents au premier tour. Merci de les applaudir. Depuis le début et depuis toujours nous défendons des convictions avec force mais en respectant chacune et chacun. Merci pour cela. Je sais la déception des candidates et candidats dont je viens d’évoquer le nom. Je remercie Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse et Fabien Roussel, qui m’ont dès ce soir apporté leur soutien.» Emmanuel Macron souhaite, en outre, «tendre la main à tous ceux qui veulent travailler pour la France»: «Je suis prêt à inventer quelque chose de nouveau pour rassembler les sensibilités diverses pour bâtir avec eux un grand mouvement»
«Il est possible qu’à titre personnel cette fois-ci je vote mais mon vote n’intéressera que moi parce que ce soir je redeviens un simple citoyen», affirme Jean Lassalle qui ajoute : «mais par contre puisque vous avez été intelligents au point de nous choisir malgré tant de difficultés, je vous fais totalement confiance pour faire votre choix dans quinze jours et faire que les intérêts de notre pays aillent aussi bien car nous n’avons qu’une chose en tête, notre pays chéri». «Et j’en ai terminé !», conclut le candidat du parti Résistons.
Le PS n’est «sûrement pas» mort, a assuré le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner dimanche après les quelque 2% récoltés par la candidate Anne Hidalgo au premier tour de l’élection présidentielle, pire échec de l’histoire du parti. «Nous avons beaucoup d’élus territoriaux, nous dirigeons de très nombreuses et grandes collectivités», a rappelé sur France 2 le sénateur, qui a joué un rôle majeur dans la campagne de Anne Hidalgo, appelant à une «reconstruction à laquelle nous devons nous préparer en toute urgence».
Le score réalisé par la maire de Paris est un «résultat très compliqué pour nous mais nous avons encore des bases, nous avons des élus locaux», a insisté Patrick Kanner. Le PS, qui était en 2012 à la tête de toutes les institutions (présidence, Assemblée, Sénat), dirige encore 25 départements, cinq régions et parmi les plus grandes villes. «On a bien vu qu’il y a eu un vote utile à gauche pour Jean-Luc Mélenchon», arrivé troisième lors de ce premier tour avec environ 20% des voix, selon les estimations.
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En 2017, Benoit Hamon avait commencé à enterrer le PS avec un 6%. Valérie Pécresse culmine aujourd’hui à moins de 5%. Les sympathisants/militants/élus LR craignent-ils le même destin que le parti à la rose? Pas le député Robin Reda qui, dépité, soupire: «On en est là». «Nos idées sont majoritaires dans l’opinion, ce n’était pas le cas du PS. On a une force territoriale et une force programmatique qui permettent à la droite d’exister, ce n’était pas le cas du PS. On va se relever.»
De notre envoyée spéciale au QG de Valérie Pécresse, Madeleine Meteyer.
La candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud a fustigé l’accession de Macron et Le Pen, «deux ennemis mortels pour les travailleurs», au second tour de la présidentielle, sans donner de consigne de vote à ses électeurs.
«Les deux (candidats) sont des ennemis de la classe ouvrière», a dénoncé la candidate trotskiste, estimant que quoi qu’il arrive, «Macron fera du Le Pen et Le Pen fera du Macron», et appelant ses électeurs à ne pas se démobiliser en vue des législatives.
«Aujourd’hui ce qui se joue c’est le risque de la victoire de Marine Le Pen, un courant politique qui n’a jamais voulu la paix civile. J’appelle à voter Emmanuel Macron. J’ai des différends avec lui mais ils sont beaucoup moins graves que le risque de voir Marine Le Pen à la tête du pays», indique Rachida Dati qui se dit «très déçue et en colère» face au résultat de l’élection présidentielle.
«Ce soir on a une responsabilité, on appelle à voter Emmanuel Macron, on n’a pas le choix, sinon ce sera le chaos», martèle-t-elle.
«Je considère que nous ne sommes pas morts. Un troisième tour va se jouer ce sont les législatives», ajoute-t-elle.
Il va «falloir aller chercher les électeurs de gauche et écologistes un par un, avec les dents, parce que sinon ce qui se profile, c’est que Marine Le Pen et l’extrême droite passent», a réagi sur France 2 Sandrine Rousseau. «L’extrême droite, c’est tout un appareil d’Etat derrière, ce sont des préfets d’extrême droite, c’est l’ennemi de l’intérieur, c’est de la discrimination», a ajouté Sandrine Rousseau, exclue récemment de l’équipe de campagne de Yannick Jadot après des propos au vitriol.
«Oui il y a ce soir une nouvelle campagne qui démarre et un affrontement de projet. Un projet de progrès, d’unité, d’un pays, pour l’Europe et un projet de soumission à Vladimir poutine, de dislocation de l’union européenne», affirme Stanislas Guerini, le chef de LREM.
Emmanuel Macron a fait «progresser son socle de 2017, il a convaincu des Français, ce qui est assez inédit», se félicite-t-il.
«Je voterai Marine Le Pen», affirme Nicolas Dupont-Aignan. «Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé», ajoute-t-il sur Twitter. «J’appelle les Français à tout faire pour faire barrage à Emmanuel Macron», conclut-il.
Ségolène Royal a indiqué sur TF1 qu’elle votera pour Emmanuel Macron mais «regrette profondément pour la France et pour le reste du monde» qu’on ait cette situation au second tour. «Cette situation pouvait être évitée. Si les candidats de gauche s’étaient retirés comme ils devaient le faire, nous aurions ce soir au second tour un candidat de gauche. Ils auraient dû retirer leur candidature. Leur responsabilité ce soir est lourde», a continué l’ancienne candidate à la présidentielle.
L’ancienne ministre estime, par ailleurs, qu’Emmanuel Macron va devoir «mériter» le second tour: «Ce n’est pas gagné. Il va falloir qu’il intègre la justice sociale, écologique, économique, pour que les électeurs de gauche se déplacent pour voter, ce qui n’est pas gagné».
Jean-François Copé, interrogé sur France 2, reconnaît une «soirée douloureuse». «On ne pourra pas éviter (l’éclatement de LR) sur une ambiguïté. Je fais partie de ceux qui sont extrêmement engagé pour faire battre Marine Le Pen. J’appelle massivement à voter pour Emmanuel Macron», a-t-il dit.
«Mais si Emmanuel Macron ne fait pas très vite les réformes économiques et sociales, comme la modernisation de l’État, alors le pire est à craindre. Il va falloir qu’il change sérieusement sa manière de gouverner. Il faut que la droite soit un élément clé (du gouvernement à venir). Le bilan n’est pas bon (sur la sécurité et l’immigration), sinon l’extrême-droite ne serait pas aussi haute», a-t-il également tancé.
L’ex-négociateur du Brexit Michel Barnier, soutien de Valérie Pécresse, a affirmé ce soir sur Cnews et Europe 1 qu’il allait «voter Macron sans hésiter».
Parmi les supporters de Mélenchon interrogés devant le QG de leur champion, la plupart voteront Macron au second tour, la mort dans l’âme, selon notre journaliste sur place. «On est bien obligés», estiment-ils. La plupart aimeraient s’abstenir d’aller aux urnes, mais certains «se laissent le temps de digérer»… Car «il faut faire barrage à l’extrême droite». Pas un seul des militants interrogés, ne votera Marine Le Pen.
De notre envoyée spéciale Elisabeth Pierson.
Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure lance un appel à un «pacte» des forces de gauche pour les législatives.
«Vous êtes plus de 2 millions à m’avoir apporté vos suffrages aujourd’hui. Merci infiniment de votre confiance, de l’espoir et de la force et que vous me donnez ce soir», a affirmé Éric Zemmour ce soir. «Je continuerai de défendre la France et nos idées, et je suis certain que bientôt nous l’emporterons. Je vous remercie aussi pour la France, car je prends chacun de vos voix comme le cri d’un peuple qui ne veut pas mourir. Je suis certain que mon message a été entendu
«Nos idées valent beaucoup plus que notre score», a-t-il aussi dit, avant de fustiger le «traitement qui nous a été réservé». «C’est peut-être par ma faute» également, a-t-il déploré. «J’ai commis des erreurs et je les assume toutes. Je dois beaucoup des succès à mon équipe, je ne leur dois aucun de mes échecs.» «Mais je n’ai jamais menti pour gagner un point dans les sondages, et je n’ai jamais trahi», a-t-il toutefois contrebalancé.
«Grâce à vous, rien ne sera plus jamais comme avant. Je vous demander de rester digne, de rester fort. Votre vote est un vote d’avenir, d’espoir, car les vérités que nous avons dites s’imposeront à tous dans les années qui viennent.» Et de reprendre: «Nous avons fait en trois mois ce qu’aucun politicien n’a pas fait en quinze ans, nous avons construit le plus grand parti de France. A mes côtés une jeunesse s’est levée».
«Nous nous projetons déjà vers l’avenir. Je ne m’en tiendrai pas là, Reconquête n’abandonnera pas tant que la France ne sera pas reconquise», a cinglé l’ancien journaliste.
Éric Zemmour appelle finalement à voter pour Marine Le Pen. «J’ai bien des désaccords (avec elle), mais il y a face à Marine Le Pen un homme qui n’a pas dit un mot de sécurité, d’immigration, qui fera pire s’il est élu. Il y a quelque chose de beaucoup plus grand que nous tous et c’est la France.»
L’ambiance est morose au QG de Valérie Pécresse, selon notre journaliste sur place. Les militants boivent du vin et s’interrogent sur les consignes de vote de la candidat, qui a dit qu’elle voterait Emmanuel Macron. «Dans les faits, c’est un peu donner une consigne» soupire Nadim, 26 ans. «On n’est pas étonnés mais de là à dire qu’on va faire comme elle», commente Malo, 22 ans, étudiant en droit. Les trois jeunes hommes ne comptent pas quitter la droite traditionnelle, les législatives sont leur ligne de mire. «On fera les comptes après.» Ils débattent aussi de l’annonce d’Eric Ciotti, qui a indiqué qu’il ne voterait pas pour Emmanuel Macron, qu’ils qualifient de «cohérente».
De notre envoyée spéciale Madeleine Meteyer.

«Mon cas personnel n’est pas très intéressant», répond Alexis Corbière interrogé sur son vote au deuxième tour de l’élection présidentielle. «Il est hors de question de penser que c’est par la victoire de l’extrême droite que nous arriverons à régler le problème» ajoute-t-il.
Au QG d’Emmanuel Macron, chaque appel à voter pour le candidat est accueilli avec soulagement et des applaudissements. Valérie Pecresse, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Anne Hidalgo… à chaque fois, les mêmes manifestations de joie. Et, lorsque Jean-Luc Mélenchon prend la parole, fort de ses 20%, un silence religieux, attentif, accueille son discours chez les macronistes. Suivi de manifestations de joie, lorsque le tribun insoumis appelle à ne pas donner «une voix» à l’extrême-droite.
De notre envoyé spécial Wladimir Garcin-Berson.

«Je n’ai ni bonne mine, ni envie d’être réconfortée. Je connais mon devoir. La lutte continue. Nous disons à tous ceux qui jusque là n’ont pas voulu l’entendre, ici est la France. Nous avons une stratégie: le pôle populaire. Nous avons un programme, nous avons d’autres élections, nous tiendrons à chaque étape notre rang. Les jeunes me diront, “alors on y est pas encore arrivés ?”. Faites mieux.»
«C’est qu’elle en finit plus de parler», Jean-Luc Mélenchon s’impatiente et attend que Marine Le Pen finisse sa conférence de presse avant de s’exprimer à son tour. Le candidat LFI exprime sa «fierté du travail accompli». «J’ai vu l’état dans lequel se trouve la patrie et le peuple sur tout le territoire, un état d’exaspération et le sentiment d’être entré dans un état d’urgence social, écologique et nous le voyons ce soir, politique, déclare le candidat LFI sous les applaudissements. Le tableau que vous avez sous les yeux, tel qu’il a été voulu non de notre fait, ni du fait du peuple français mais des institutions de la Ve République et de cet étrange tirage au sort qui aboutit de vous demander de choisir entre deux maux, vous voyez qu’ils sont terribles pour vous-même et qu’ils ne sont pas de même nature. C’est la condition humaine d’être sans cesse confronté à des décisions qui sont difficiles à prendre. La dernière fois que s’est-il passé ? Je vous ai dit ce que je vous redirai. Je connais votre colère, ne vous abandonnez pas à ce qu’elle vienne vous faire commettre des erreurs qui seraient définitivement irréparables. Tant que la vie continue, le combat continue.»
«Maintenant c’est à vous de faire. Nous savons pour qui nous ne voterons jamais. Et pour le reste, les Français sont capables de savoir quoi faire, ils sont capables de décider ce qu’il faut faire. Vous ne devez pas donner une voix à Mme Le Pen», a répété le candidat LFI. «Maintenant, on va ouvrir la page et les personnes qui m’ont soutenu vont décider quoi faire», ajoute-t-il.
Chez les militants de Jean Lassalle, beaucoup voteront blanc. Pour certains, le candidat a quand même un bon score avec 3%. «Et il fait mieux qu’Anne Hidalgo et Fabien Roussel», se réjouit Paul, sur place.
De notre envoyée spéciale Angélique Négroni.
Le candidat NPA à la présidentielle, Philippe Poutou, a appelé dimanche à «ne pas donner une voix» à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, mais sans donner de consigne de vote pour Emmanuel Macron, «qui n’est en rien un rempart contre l’extrême droite». «Notre consigne de vote est claire: pas une voix ne doit aller à l’extrême droite», a-t-il martelé depuis son QG. «Pour autant, nous ne donnerons pas de consigne de vote en faveur de Macron, car c’est un pompier pyromane dont les politiques sont une des causes de la montée du RN», a-t-il ajouté.
«C’est une vraie claque. Même en sachant qu’on allait perdre on ne s’attendait pas à ça», a déclaré auprès de notre journaliste Paul Sugy une militante de Reconquête!, présente au QG de l’ancien journaliste et qui votait auparavant pour Marine Le Pen.
«C’est incompréhensible car c’est le contraire de ce qu’on a vu sur le terrain, où il y avait une vraie dynamique. En plus il n’y a pas de retour possible au RN, on ne peut pas discuter avec eux. Zemmour va appeler à voter pour eux mais on n’est pas en position de négocier. Il va falloir que Reconquête s’implante et capitalise sur le souffle de la campagne malgré le résultat
De notre envoyé spécial Paul Sugy.
Au QG d’Emmanuel Macron, les militants écoutent en silence le discours de Marine Le Pen, qualifiée elle aussi au second tour de l’élection présidentielle.
De notre envoyé spécial Marc Landré.

Après la prise de parole de Marion Maréchal, projetée au QG d’Éric Zemmour, de timides applaudissements se font entendre. Des jeunes militants froncent les sourcils et accusent «un trucage», constate notre journaliste sur place. «C’est la seule explication possible à mes yeux. Des militants d’extrême gauche ont dû trafiquer les bulletins de vote. Quand on voit nos vues sur YouTube, et celles de Jean-Luc Mélenchon, il n’y avait pas photo», affirme Erwan Nicolas, 19 ans. «Plus de 20 % pour Mélenchon, vraiment ? Ça fait froid aux yeux», répond son camarade Aymeric.
De notre envoyée spéciale Coline Renault.
«Le peuple français me fait l’honneur d’être qualifiée au second tour. J’exprime aux électeurs ma plus sincère gratitude. Je vois l’espoir que se lève les forces de redressement du pays. Tout ceux qui aujourd’hui n’ont pas voté pour Emmanuel Macron sont appelés à rejoindre notre rassemblement», a clamé Marine Le Pen après l’annonce de sa présence au second tour.
«De votre vote dépend de la place que l’on veut donner à l’argent dans notre société (…) ou de la possibilité d’accéder à la retraite en bonne santé», déclare-t-elle. «J’assurerai l’indépendance nationale, je contrôlerai l’immigration et rétablirai la sécurité pour tous.»
«C’est avec sérieux que j’entends sans attendre recoudre les multiples fractures, sociales, territoriales, institutionnelles. Je remettrai la France en ordre en cinq ans. Au-delà de ce redressement nécessaire, mon projet porte une ambition démocratique, avec le Référendum populaire, une ambition économique et écologique», martèle-t-elle sous les cris de ses militants, qui clament «On va gagner». «Une ambition sociale avec un système de santé accessible à tous et partout, un logement décent (…)», reprend-elle. «Une ambition régalienne enfin, avec un État protecteur et juste garantissant les libertés de tous. Mon ambition est d’unir les Français, et de faire de la France un pays qui renoue avec la grandeur.»
«J’appelle les Français de toutes origines de rejoindre ce rassemblement populaire (…) afin (d’obtenir) une grande alternance dont (la) France a besoin», a-t-elle conclu.
«Pas une voix ne doit aller à l’extrême droite parce que le peuple n’a rien à y gagner», a déclaré sur le plateau de France 2 le député LFI du Nord Adrien Quatennens.
Jean-Luc Mélenchon qui reste «à la porte du second tour», «c’est la même affiche» qu’en 2017 et «la dernière fois, le peuple français a su quoi faire, il saura quoi faire» à nouveau, a poursuivi l’élu Insoumis, dont le parti va à nouveau organiser une «consultation» interne en vue du second tour.
«Le vote d’extrême droite ne sera pas une option» dans cette consultation, a-t-il ajouté.
«Je tends la main à tous les amoureux de la France et tous ceux qui ne veulent plus d’Emmanuel Macron. Il n’y a plus de gauche ou de droite, il y a un clivage avec les nationaux et les mondialistes», affirme Jordan Bardella, président du Rassemblement National qui appelle au «rassemblement avec ceux d’Eric Zemmour ou de Jean-Luc Mélenchon mais aussi tous ceux qui veulent fermer la parenthèse Emmanuel Macron».

Le candidat écologiste Yannick Jadot a exprimé sa «fierté» à l’issue du premier tour. «Les enjeux vitaux pour nous et nos enfants ont été largement ignorés. Nous en tirerons toutes les leçons. L’écologie ne peut pas être absente du quinquennat. Il va falloir (regarder la situation en face) aux législatives», a-t-il dit.
«Il faudra bien voir les menaces contre la démocratie ici et en Europe. Il faudra entendre la voix et répondre à celles et ceux qui demandent plus d’égalité et de justice sociale. L’écologie a besoin dès ce soir de votre soutien financier (…) J’appelle à faire un don».
Yannick Jadot a finalement appelé à voter Emmanuel Macron pour «faire barrage à l’extrême droite». «Que personne ne minimise la menace de l’extrême-droite. Mais je veux le dire au président de la République sortant: notre vote ne vaut pas caution dans la responsabilité de ce pays dans l’inaction climatique.»
Le député Les Républicains (LR) de l’Yonne Guillaume Larrivé a appelé dimanche sur Twitter à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, après l’élimination de Valérie Pécresse, à un niveau historiquement bas pour LR.
«Le meilleur pour diriger notre pays, désormais, c’est @EmmanuelMacron. Le Président a l’expérience de l’Etat & des crises. Je voterai pour lui le 24 avril. Donnons-lui la force de rassembler les Français. Construisons, avec lui, une nouvelle majorité pour faire réussir la France», a écrit Guillaume Larrivé sur le réseau social quelques minutes après l’annonce des estimations du premier tour.
Dès fin mars, Guillaume Larrivé avait appelé son parti à «construire une nouvelle majorité» avec Emmanuel Macron en cas d’élimination de Valérie Pécresse au premier tour, constatant «de fortes convergences» entre les projets des deux candidats.
«J’ai construit tout mon combat contre les extrêmes de droite comme de gauche. Le projet de Marine Le Pen conduirait le pays à la discorde, à l’impuissance et à la faillite. Sa proximité historique avec Vladimir Poutine la discrédite pour défendre les intérêts de notre pays. Son élection conduirait à l’effacement de la France sur les scènes européennes et internationales. Ainsi, et malgré les profondes divergences que j’ai martelé tout au long de la campagne, je voterai en conscience Emmanuel Macron pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen», déclare Valérie Pécresse qui a, par ailleurs, assuré qu’elle continuerait à se «battre» de toutes ses «forces» pour la France.
«Je ne suis pas propriétaire des suffrages qui se sont portés sur mon nom mais je demande aux électrices et aux électeurs qui m’ont honoré de leur confiance, de peser dans les jours qui viennent avec gravité les conséquences potentiellement désastreuses pour notre pays et notre futur de tout choix différent du mien», a également appelé la candidate LR.
«J’ai dû batailler sur deux fronts: celui du président sortant et celui des extrêmes. Malgré la passion qui m’anime, la qualité de notre projet, je n’ai pas réussi dans cette campagne atrophiée, à me libérer de cet étau et à vous convaincre. Le vote utile a joué à plein. C’est une déception personnelle et collective, j’assume en responsabilité toute ma part dans cette défaire», déclare Valérie Pécresse depuis son QG.
«Merci aux électeurs et électrices qui m’ont soutenu. Ils ont voté pour la France des Jours heureux. Chacune de vos voix est un message d’espoir. Ce premier tour est encore marqué par une abstention forte et par l’extrême-droite, qui n’a jamais été aussi forte. L’heure est grave», a indiqué Fabien Roussel.
Roussel a finalement appelé à faire «battre» Marine Le Pen, contre un «projet raciste et xénophobe».
«Je peux affirmer aujourd’hui qu’Eric Zemmour appellera à voter Marine Le Pen», a indiqué Marion Maréchal sur TF1.
Éric Ciotti n’a donné aucune consigne de vote ce dimanche soir sur TF1. «Personnellement, je ne voterai pas Emmanuel Macron», a-t-il aussi dit.
A la sixième position du premier de l’élection présidentielle, l’écologiste Yannick Jadot ne parvient pas aux 5% et récolte seulement 4,6% des voix. Jean Lassalle obtient, lui, 3,2%, Fabien Roussel 2,5%, Anne Hidalgo est sous les 2% (1,9%) à égalité avec Nicolas Dupont-Aignan (1,9%). En queue de peloton, Philippe Poutou obtient 0,7% et Nathalie Arthaud 0,6%. Retrouvez tous les résultats, en cliquant ici.
«Marine Le Pen améliore son score, elle fait un score significativement plus important que la dernière fois», se félicite Sébastien Chenu, porte-parole de la candidate RN sur BFMTV.
«J’invite tous ceux qui ne veulent pas voir Macron dans un second mandat à se rassembler» derrière Marine Le Pen, a appelé le membre du Rassemblement national Louis Aliot ce dimanche soir sur France 2.
«J’engage tout ceux qui ont voté pour Marine (Le Pen), mais pour les autres candidats aussi, qui ne veulent pas voir M. Macron dans un deuxième mandat, à se rassembler pour avoir une belle surprise» le 24 avril, a-t-il dit sur France 2. C’est une «nouvelle élection qui commence», avec «un deuxième tour très ouvert», a-t-il encore déclaré.
Invité de France 2, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a salué un «beau résultat» d’Emmanuel Macron. «Merci à ceux qui ont voté pour nous», a-t-il dit, appelant à voter au second tour. «Ce sont deux visions qui vont s’opposer», entre Eric Zemmour et Emmanuel Macron.
Ambiance de stupeur au QG d’Éric Zemmour. Huées à l’annonce des résultats. Certains militants laissent échapper des larmes. «Je n’y crois pas. Qui ne soit pas passé au second tour, je veux bien. Mais un score pareil, je n’y crois pas. Il y a un trucage.»
De notre envoyée spéciale Coline Renault.
«Je vous appelle avec gravité à voter contre l’extrême droite de Marine Le Pen en vous servant du bulletin de vote Emmanuel Macron», a déclaré Anne Hidalgo, première à prendre la parole après la publication des résultats.
«Je sais combien vous êtes déçus et nous tirerons ensemble le bilan objectif. Je ne baisse pas les bras. Je veux parler aux premiers de cordées, je fais le serment que je mettrai toute mon énergie pour une France républicaine plus forte, plus belle et plus juste», a déclaré la candidate du Parti Socialiste.
Le taux de participation du premier tour s’élève à 65%, selon les estimations d’Ifop-Fiducial. Il est inférieur à celui de 2017, 78,69% et à celui de 2012, 79,48%.
Les militants de Jean-Luc Mélenchon fondent en larmes à son QG. «On y croyait vraiment», pleure Rania. «Et la France est en train de devenir un pays de fachos. Je n’irai pas voter, ils n’auront pas ma voix», explique cette ancienne Gilet jaune, musulmane, auprès de notre journaliste Elisabeth Pierson. «Marre qu’on nous stigmatise».
Le candidat de Reconquête! obtient seulement 6,8% des voix, en-dessous des dernières prévisions des Instituts de sondage, selon les premières estimations d’Ifop-Fiducial.

D’après les estimations des résultats d’Ifop-Fiducial, Valérie Pécresse obtient moins de 5% des voix. La candidate LR a récolté 4,6%.
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Jean-Luc Mélenchon échoue une nouvelle fois à se qualifier pour le second tour et doit se contenter de la troisième place. Le candidat de la France insoumise obtient 20,2% des voix, selon les estimations d’Ifop-Fiducial.
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Les militants de Marine Le Pen exultent dans son QG, constate notre journaliste présente sur place, Océane Herrero.
Des militants, goguenards, rigolent du résultat de Valérie Pecresse lorsqu’il apparaît à l’écran. «On se bat depuis des mois. Tous derrière Marine. Je le sentais ce matin, les sourires étaient plus câlins dans les bureaux de vote… Et puis maintenant on a des réserves de voie. Les électeurs de madame Pecresse, qui a fait un score calamiteux mais triste, et les électeurs d’Éric Zemmour», estime Catherine, 64 ans.
De notre envoyée spéciale Océane Herrero.
Emmanuel Macron Marine Le Pen se sont qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle avec, respectivement 28,6% et 24,4%, selon les estimations d’Ifop-Fiducial. Le président sortant est arrivé largement en tête de ce premier tour et retrouvera sa rivale de 2017 le 24 avril, lors du second tour.
Au cirque d’hiver, QG du candidat la France Insoumise, les militants entonnent le chant de l’Internationale, constate notre journaliste sur place.
De notre envoyée spéciale Elisabeth Pierson.
Les militants de Jean Lassalle au restaurant Sacré Frenchy, dans le troisième arrondissement de Paris.. Affiches de cinéma avec Gabin, Bourvil sur les murs. Au fond de la salle, un écran géant où la télévision est allumée, comme le constate notre journaliste Angélique Négroni.
De notre envoyée spéciale Angélique Négroni.
A vingt minutes du verdict du premier tour, l’ambiance est calme Porte de Versailles dans le camp d’Emmanuel Macron, constate notre journaliste sur place. Les militants présents, peu nombreux, attendent patiemment le verdict des urnes, sans doute persuadés de la victoire de leur champion…
Floriane, 24 ans, ne cache pas son inquiétude, comme le constate notre journaliste sur place Wladimir Garcin-Berson. Pour la jeune militante, également pharmacienne, Emmanuel Macron n’a pas assez «mouillé le maillot» durant cette campagne de premier tour. Résultat: les réussites du quinquennat – comme la lutte contre le chômage – n’ont pas été suffisamment mises en avant. Et le candidat paie son projet de réforme des retraites, soupire la jeune femme.
À côté, une quadragénaire intervient: le bilan Macron n’est pas reconnu à sa juste valeur, estime-t-elle. Pessimiste, cette femme travaillant dans la finance explique craindre le second tour Macron/Le Pen: avec les reports de voix, la candidate RN a un avantage, souligne-t-elle. Et le chef de l’état polarise: un grand nombre de personnes le haïssant souhaiteront son départ, quitte à voter Marine Le Pen, y compris chez les troupes de Mélenchon, analyse notre interlocutrice. Inquiète, plutôt pessimiste, mais «il reste de l’espoir»…
De notre envoyé spécial Wladimir Garcin-Berson.
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Le directeur de campagne Olivier Ubéda d’Éric Zemmour assure, devant son QG, que le parti Reconquête! «a créé une signature».
«En quelques mois, ce qu’on a fait est énorme. Reconquête! est devenu le premier parti de France, on a créé un mouvement populaire conservateur. Si on n’est pas au second tour ce qui est probable, on met le cap directement sur les législatives. La fin de campagne c’est le 19 juin, pas avant», a-t-il affirmé, auprès de notre journaliste sur place Paul Sugy.
«Ça pourrait ressembler à Austerlitz, ça annonce Waterloo. Le mouvement a quatre mois, et débarque en politique. Cette élection est un berceau. Pour Pécresse, c’est un tombeau», assène, de son côté, le sénateur ex-RN Stephane Ravier qui a rejoint Eric Zemmour.
De notre envoyé spécial Paul Sugy.
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Ambiance festive au pavillon Chesnaie du Roy, qui se remplit de supporters de Marine Le Pen, a constaté notre journaliste Océane Herrero. Du côté des équipes de la candidate, on revendique la «sérénité» alors que les derniers sondages la plaçaient au second tour. Pour Patrick Barriot, référent santé de la campagne, Marine Le Pen doit maintenant se projeter dans la campagne du second tour en mettant l’accent sur «le régalien».
De notre envoyée spéciale Océane Herrero.

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«Aucun esprit scientifique ne peut dire à l’heure qu’il est 19h30, ce qui va avoir lieu, mais c’est possible qu’on soit au second tour. On se bat pour ça on attend», veut croire le député LFI, Alexis Corbière.
Les premiers militants des Verts sont arrivés à la Bellevilloise dans le vingtième arrondissement parisien, au QG de Yannick Jadot, où l’ambiance n’est pas au beau fixe, comme le constate notre journaliste sur place Vincent Bordenave.
«On sait depuis plusieurs semaines que les dés sont jetés», expliquent quelques militants. On espère encore, sans trop y croire, que Yannick Jadot dépassera les 5%. «Nous n’avons pas réussi à imposer le climat comme un enjeu majeur de cette élection», déplore-t-on.
De notre envoyé spécial Vincent Bordenave.
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AU QG d’Emmanuel Macron, la salle se remplit lentement mais sûrement. Les militants présents échangent des pronostics, des chiffres, des sondages. L’ambiance est plutôt fébrile ici, note l’un de nos journalistes sur place. Macron sera-t-il devant Le Pen ? «C’est super tendu», s’inquiètent certains.
Une conseillère municipale LREM du sud de l’Essonne indique s’attendre à un score extrêmement serré entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Son ami, à ses côtés, s’étonne de la virulence des propos des oppositions vis-à-vis du candidat.
De notre envoyée spéciale Wladimir Garcin-Berson.
Le service en ligne pour vérifier son inscription sur les listes électorales est visiblement pris d’assaut en ce dimanche de premier tour d‘élection présidentielle. La plateforme, accessible via le site service-public.fr, est en effet difficilement accessible. Un message d’erreur s’affiche, expliquant qu’«en raison d’un trafic particulièrement important, la page demandée ne peut s’afficher». «Nous vous invitons à renouveler votre demande dans quelques instants», est-il également indiqué. En rafraîchissant la page plusieurs fois, elle finit par s’afficher. Des internautes se sont plaints de ces difficultés sur les réseaux sociaux, qui tombent mal en plein jour de vote. Le site avait déjà connu des pannes similaires fin février, comme l’avait repéré Numerama. Sur Twitter, la plateforme service-public.fr a reconnu «un trafic important», indiquant qu’une «page de délestage» avait été mise en place. «Actualisez la page régulièrement pour pouvoir accéder à “Interroger votre situation électorale”», conseille-t-elle.
» LIRE NOTRE ARTICLE – Élection présidentielle : le service en ligne pour trouver son bureau de vote connaît des difficultés
Le candidat Résistons! Jean Lassalle est arrivé à son QG de campagne, situé sur le boulevard de Sébastopol à Paris. Des sympathisants discutent avec lui, comme le constate notre journaliste Angélique Négroni.
De notre envoyée spéciale Angélique Négroni.
Au QG de Jean-Luc Mélenchon, on se réjouit des résultats en Outre-mer, mais la prudence est de mise dans les équipes de campagne, a constaté notre journaliste sur place, Elisabeth Pierson. «Il est 19h, personne à ce stade ne peut dire de choses sérieuses, mais c’est possible que l’on soit au second tour, on se bat pour ça, on attend», confie Alexis Corbière. Les résultats en Outre-mer sont «merveilleux», se félicite de son côté Raquel Garrido. La porte-parole de la France insoumise interprète ce succès comme un «sursaut de dignité contre le traitement subi de la part d’Emmanuel Macron» pendant 5 ans.
De notre envoyée spéciale Elisabeth Pierson.
Le scrutin est d’ores et déjà clos dans de nombreux bureaux de vote, place donc au dépouillement!
Dans chaque bureau, constitué d’un président, de deux assesseurs et d’un secrétaire, les bulletins sont regroupés par parquets de 100. Quatre personnes, appelées «scrutateurs» sont alors chargées de les dépouiller: la première est chargée de sortir le bulletin de vote de l’enveloppe, le deuxième dit le nom du candidat à haute voix et les deux dernières remplissent la feuille d’émargement.
Ces scrutateurs peuvent être de simples électeurs s’étant portés volontaires, ou bien être désignés par des membres du bureau de vote. La seule condition est d’être inscrit sur la liste électorale de la commune où le dépouillement a lieu.
Une fois les bulletins dépouillés, les résultats sont remis au président du bureau de votes, qui doit rédiger un procès verbal, qui retracera le déroulement des opérations.
» LIRE AUSSI – Élection présidentielle : la participation à 65% à 17 heures, 4,4 points de moins qu’en 2017
Au QG d’Eric Zemmour, à la Maison de la Mutualité, les portes sont ouvertes au public depuis 18h30. À l’extérieur, certains militants de Génération Z laissent déjà échapper leur déception : « À 20h02, je suis dans un taxi… ».
Les visages sont tendus, confirme l’une de nos journalistes sur place. «On a la pression, en entendant les journalistes, mais on y croit encore. On est plus anxieux que déçus», lui indique un jeune militant.
De notre envoyée spéciale Domitille Lehman.
Depuis ce dimanche 10 avril matin, les Français se rendent dans les bureaux de vote pour élire leur candidat favori de ce premier tour de l’élection présidentielle. Les résultats ne seront pas communiqués avant la fermeture du dernier bureau de vote de la métropole, c’est-à-dire à 20 heures. Pourtant, certains bureaux de vote ferment leurs portes à 19 heures. Et en outre-mer, les bureaux de vote sont déjà fermés, le scrutin étant organisé le samedi. La raison ? Le site officiel vie-publique.fr écrit : «Aucun résultat, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote». Si un média français publie les résultats avant 20 heures, celui-ci s’expose à une amende de 75.000 euros d’amende.
Toutefois, il est possible de trouver des estimations bien avant cet horaire défini. Si la loi française concerne bien les médias français, elle ne concerne pas les médias étrangers, dont certains reprennent les enquêtes des instituts de sondage réalisées à la sortie de bureaux de vote. En 2017 par exemple, on se souvient des médias belges qui avaient publié des premiers chiffres aux alentours de 17h30. Les chiffres publiés à 20 heures ne seront pas définitifs. Il s’agit d’estimations publiées par des instituts de sondages réalisées sur les premiers bulletins dépouillés. Le ministère de l’Intérieur publiera les résultats commune par commune au fil de la soirée.
» LIRE NOTRE ARTICLE – Élection présidentielle : à quelle heure connaîtra-t-on les résultats du premier tour ?
Le QG de Marine Le Pen, situé au Pavillon Chesnaie du Roy dans le XIIe arrondissement de Paris, se remplit peu à peu, comme l’a constaté notre journaliste sur place, Axel Chouvel.
La candidate devrait bientôt faire son arrivée et prendre la parole vers 20h30 pendant une dizaine de minutes.
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C’est l’heure ! Les militants d’Emmanuel Macron commencent à affluer à la Porte de Versailles pour la soirée électorale. «Ça a été très dur de mobiliser les gens pour aller voter, confie une quinquagénaire engagée LREM dans sa commune du sud de l’Essonne, interrogée par Le Figaro. Il a fallu défendre le bilan, notamment économique, point par point». À ses côtés, son ami, drapeau «Emmanuel Macron avec vous» à la main, s’étonne de la virulence et de la «haine» des oppositions vis-à-vis du président de la République. «On a dû recoller les affiches sur les panneaux officiels, parce qu’ils avaient tous été tagués ou déchirés, sauf ceux d’Éric Zemmour et Marine Le Pen», soupire la femme.
Imaginent-ils leur champion échouer à accéder au second tour ? «Ce serait une énorme surprise», mais le précédent Jospin 2002 reste en tête. «Il n’y aura pas un écart majeur avec Marine Le Pen, car les électeurs d’extrême-droite ont montré qu’ils étaient extrêmement mobilisés depuis 2002», analyse la conseillère municipale.
De notre envoyé spécial Wladimir Garcin-Berson.
Jean Messiha, soutien d’Éric Zemmour, est arrivé au QG de l’ancien journaliste, dans le VIIIe arrondissement de Paris. «Quels que soient les résultats, il n’y a rien à regretter, nous avons fait trembler le système politico-médiatique», a-t-il déclaré, comme l’affirme notre journaliste sur place, Paul Sugy.
De notre envoyé spécial Paul Sugy.
Valérie Pécresse est arrivée à son QG, à La Maison de la Chimie dans le VIIe arrondissement de Paris, comme l’a constaté notre journaliste sur place Madeleine Meteyer.
De notre envoyée spéciale Madeleine Meteyer.
Au QG de Jean Lassalle, au dernier étage d’un immeuble situé boulevard Sébastopol à Paris, quelques militants s’affairent. Le candidat du Parti Résistons qui a voté ce matin dans sa commune des Pyrénées-Atlantiques et qui a rejoint Paris en début d’après-midi est attendu vers 19 heures.
Avec quelques proches et sa famille, il va suivre les résultats dans un bureau. Il se rendra ensuite dans un restaurant situé à deux pas pour y faire une déclaration.
Lors des précédentes élections présidentielles, il avait obtenu 1,7% des suffrages. «On espère que les gens ont voté avec leur cœur et avec conviction en faveur de Jean Lassalle et qu’ils ne se sont pas laissés influencer par les sondages», signale la directrice de campagne, Dalida Berbagui à notre journaliste sur place, Angélique Négroni.
De notre envoyée spéciale Angélique Négroni.
À la Porte de Versailles où sont attendus les militants d’Emmanuel Macron, le chef de LREM, Stanislas Guerini, échange avec les journalistes présents sur place sur la question du pouvoir d’achat. «Nous avons lutté contre l’inflation comme aucun pays d’Europe ne l’a fait», assure-t-il, comme le rapporte notre journaliste sur place, Marc Landré.
D’ailleurs, les militants d’En Marche vont d’ailleurs se voir proposer des tee-shirts et drapeaux à leur arrivée Porte de Versailles.
De notre envoyé spécial Marc Landré.
L’actrice Liliane Rovère, fidèle soutien de Jean-Luc Mélenchon est l’une des premières au QG du candidat la Francee Insoumise. «J’ai confiance en lui, c’est un honnête homme», explique-t-elle au Figaro.
Une petite nuée de journalistes attend Valérie Pécresse, la candidate de LR, devant La Maison de la Chimie dans le VIIe arrondissement de Paris où ses soutiens se réuniront. Son arrivée est prévue entre 18h30 et 19h.
Michel Barnier, le président du Sénat Gérard Larcher, le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale Damien Abad et le député Christian Jacob viennent d’arriver sur place, comme l’indiquent nos journalistes présentes, Marie-Cécile Renault et Madeleine Meteyer.
De nos envoyées spéciales Marie-Cécile Renault et Madeleine Meteyer.
Une réunion «éléments de langage» est prévue dans la foulée avec plusieurs cadres LR avec une prise de parole attendue vers 20h30.
Au QG d’Anne Hidalgo, dans le XIV arrondissement de la capitale, il n’y a pas foule pour le moment, constate notre journaliste sur place. «Les militants arrivent à 19h», assure-t-on.
Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure, vient, lui, de faire son arrivée.
De notre envoyée spéciale Esther Paolini.
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale et la Commission des sondages ont appelé vendredi 8 avril les électeurs à la plus «grande prudence» après la diffusion de messages par SMS plaçant Éric Zemmour au second tour. Dans un communiqué commun, les deux commissions «appellent à la plus grande prudence sur les messages qui pourraient circuler en relation avec des résultats se référant à des ‘sondages’ mais qui ne constituent pas des sondages et ne peuvent donc se prévaloir de ce terme». Elles ont également demandé aux «médias, plateformes et réseaux sociaux et les particuliers à ne pas relayer» ces messages «qui peuvent constituer une information trompeuse».
Juste avant la fin officielle de la campagne électorale à minuit, ce «faux sondage», qui envoie Éric Zemmour au second tour, a été diffusé par SMS à de nombreuses personnes. Certains partisans du candidat Reconquête! l’ont aussi relayé sur les réseaux sociaux. La candidate LR Valérie Pécresse a immédiatement saisi la Commission des sondages et accusé nommément Éric Zemmour de «diffuser actuellement illégalement par SMS un faux sondage». «Ce SMS, non-sollicité par ses destinataires et contrevenant à toutes les réglementations relatives à la protection des données personnelles n’est d’ailleurs même pas signé par son auteur, faisant croire à une diffusion spontanée voire informative», explique-t-elle dans un communiqué.
» LIRE AUSSI – Présidentielle : appel «à la plus grande prudence» après un «faux sondage»
Il n’est pas trop tard pour comparer le programme de chaque candidat au premier tour de l’élection présidentielle. Pouvoir d’achat, éducation, santé, immigration, sécurité : avec le comparateur Le Figaro-Institut Thomas More confrontez en quelques clics les positions des candidats. Pour chacun des thèmes sélectionnés, découvrez les réponses des candidats aux grandes questions qui font l’actualité.
» LIRE NOTRE ARTICLE – Comparateur de programmes

Les candidats à l’élection présidentielle dévoilent régulièrement leur vote au second tour lorsqu’ils n’y figurent pas. 
Ces derniers jours, certains d’entre eux ont déjà commencé à dévoiler leur attitude en cas d’échec : Valérie PécresseJean-Luc Mélenchon ne donneront pas de consigne, Fabien Roussel appellera à voter Emmanuel Macron
Qu’en était-il en 2017 ? Alors que 11 candidats étaient en lice pour le premier tour, la décision d’afficher son vote pour le second avait divisé les partis, notamment au sein des Républicains. 
>> Retrouver notre focus
Sécurité, énergie, souveraineté, Constitution, Europe, guerre en Ukraine, environnement, fiscalité, santé, éducation… Depuis plusieurs mois, de nombreuses thématiques se sont imposées à tour de rôle dans le débat public. Mouvementée, la campagne présidentielle a été le théâtre de nombreux débats, de polémiques, d’échanges véhéments, d’accusations, d’idées et de propositions émergeant de tous les bords politiques.
Pour vous aider à y voir plus clair dans ce déluge ininterrompu d’informations et de prises de parole parfois contradictoires, Le Figaro s’est engagé tout au long de la campagne. Grâce à la mobilisation de ses équipes, plus de 200 «vérifications» – un format désormais bien connu de nos abonnés – ont été publiées sur tous les thèmes présents dans le débat public. À l’orée du premier tour, alors que les Français s’apprêtent à prendre une décision définitive sur leur choix de vote, nous vous proposons de retrouver une sélection d’articles décryptant certaines des idées et déclarations phares des sept candidats majeurs à l’élection présidentielle.
» LIRE NOTRE ARTICLE – Approximations, exagérations… Retrouvez nos vérifications sur sept candidats à l’élection présidentielle
En Corse, un incident s’est produit à un bureau de vote de Patrimonio (Haute-Corse) où la serrure était bloquée par de la glue dimanche matin, entraînant un retard d’ouverture ce matin d’une demi-heure, a indiqué à l’AFP la préfecture de Haute-Corse. En Corse-du-Sud, des tags ont fleuri sur la mairie de Propriano (tag IFF, I Francese Fora, les Français dehors) et sur des bureaux de vote à Sartène et dans les villages de Valle-di-Mezzana et Villanova : il s’agit de pochoirs de la figure d’Yvan Colonna.
Tout est prêt ou presque Porte de Versailles pour accueillir à partir de 18h30 les militants d’Emmanuel Macron, constatent nos journalistes sur place. L’immense scène fait face aux caméras de télévision pour la retransmission en direct.
De nos envoyés spéciaux Marc Landré et Wladimir Garcin-Berson.
À partir de 20h, vous pourrez retrouver les résultats de l’élection présidentielle dans votre commune, votre département ou encore votre région. Pour cela il vous suffira de cliquer sur ce lien.
Selon l’estimation d’Ifop-Fiducial, le taux de participation à la fin de la journée s’élèverait à 76% et l’abstention serait, elle, de 24%. Elle serait donc plus importante qu’en 2017 (22,23%), mais sans atteindre le record de 2002 (28,4%).
» LIRE AUSSI – Premier tour de la présidentielle: l’abstention peut-elle tout changer?
Bonsoir et bienvenue sur ce live consacré au premier tour de l’élection présidentielle. Pour commencer, voici un résumé de l’actualité de cette journée électorale.
La participation au premier tour de l’élection présidentielle s’établit à 65% à 17h, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Elle est en recul de 4,4 points par rapport à 2017 (69,42%) mais plus élevée de 6,5 points qu’en 2002 (58,45%), année record pour l’abstention à un premier tour d’élection présidentielle.
» LIRE AUSSI – Élection présidentielle : la participation à 65% à 17 heures, 4,4 points de moins qu’en 2017
Les cinq départements qui se sont le moins mobilisés à 17h00 sont la Haute-Corse (51,23%), la Seine-Saint-Denis (51,71%), Paris (52,17%), l’Essonne (56,19%) et la Corse-du-Sud (58,48%). Les cinq départements qui ont le plus voté à 17h00 sont la Dordogne (75,26%), l’Aveyron (73,93%), le Gers (73,71%), la Haute-Loire (73,53%) et les Pyrénées-Atlantiques (72,78%).
Selon l’estimation d’Ifop-Fiducial, le taux de participation à la fin de la journée s’élèverait à 76% et l’abstention serait, elle, de 24%. Elle serait donc plus importante qu’en 2017 (22,23%), mais sans atteindre le record de 2002 (28,4%).
» LIRE AUSSI – Élection présidentielle : forte abstention dans les territoires d’outre-mer pour le premier tour
Tous les candidats à la présidentielle ont voté ce matin dans leurs bureaux de votes. Emmanuel Macron a ainsi déposé son bulletin au Touquet, Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, Jean-Luc Mélenchon à Marseille, Valérie Pécresse à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) ou encore Eric Zemmour à Paris.
» LIRE AUSSI – Élection présidentielle : les douze candidats à l’Élysée ont voté
Les résultats des élections ne seront pas connus à 20h puisque les bureaux de votes ferment désormais à 19h et non plus à 18h. Nous connaîtrons cependant, à partir de 20h, les premières estimations des Instituts de sondages.
Vous pouvez retrouver toute l’actualité de cette journée électorale sur notre précédent live, en cliquant sur ce lien.

ARIK
le
6,20% dans son fief pour la présidente de la région Ile de France, c’est nul, mais malgré tout moins mauvais que le résultat de la maire de Paris qui avec 2,30% est en 7ème position dans sa ville.
fastlock
le
La Russie qui cherche à diviser l Europe et favoriser le rassemblement national seul parti n ayant pas voté les sanctions contre poutine…. Ami de10 ns du régime russe et de Viktor Orban en Hongrie … Si élue mle le Pen sera félicitée par si ami Vladimir Poutine. Soutenez Poutine en votant le Pen et mettez la France du côté russe du rideau de fer… Une fois élue ses hausseS de pouvoir d achat vont être englouties par l inflation et la hausse des taux de la France…
Maupassant
le
Prédiction bien imprudente de la part de ces “plusieurs sondages”, reprise bien sûr en fanfare par certains médias… 2022 ne ressemblera pas à 2017, la première partie qui vient de se jouer nous l’a bien montré… Attendons la suite et merde pour les sondages !
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Présidentielle 2022 : Macron donné gagnant au second tour, selon plusieurs sondages
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